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Issu de la filière olympique, champion en titre de course au large en Figaro, Morgan Lagravière a maintenant les yeux rivés vers le Vendée Globe 2016.
« Je construis un projet à échéance 2016 pour me donner les moyens de réaliser mon rêve », explique le skipper qui espère disputer la prochaine Route du Rhum (novembre 2014), peut-être la prochaine Barcelona World Race (décembre 2014) et, plus proche de nous, la prochaine Transat Jacques Vabre (départ le 3 novembre 2013). « Je souhaite la courir en Imoca, explique le skipper. Ce sera avec mon propre projet – je suis bien entouré pour solliciter des partenaires – ou avec un projet déjà en place. » Morgan Lagravière aimerait beaucoup prendre le départ en duo avec l’un des concurrents du Vendée Globe 2012-2013. « Ce serait super, surtout qu’on a tendance à les idéaliser encore plus quand on est derrière son ordinateur et qu’on les voit naviguer. »
Un spectateur assidu du Vendée Globe
Morgan Lagravière suit très attentivement les parcours et stratégies des skippers : « J’essaye de m’inspirer des concurrents de ce Vendée Globe parce que c’est du temps de gagné, précise-t-il. Il y a des choses vraiment magiques comme les surfs dans les mers du sud sur des machines fabuleuses. » Le jeune navigateur est partagé sur la question de la course aux moyens technologiques. « D’un côté, c’est bien une course de compétiteur avec du travail et du talent dans les choix technologiques, et de l’autre, on arrive à des moyens engagés disproportionnés et ça freine l’accessibilité. Les records de vitesse sont magiques mais l’investissement engagé pour y arriver est excessif. Et puis, il y a déjà une hiérarchie sur la ligne de départ. » Les sept abandons sur avarie de ce Vendée Globe ne découragent pas le champion de course au large, notant que ces aléas sont aussi valables pour les JO. « Peut-être même encore plus car ce sont des sportifs de l’ombre », précise l’ancien concurrent olympique. « Au-delà de l’événement, il ne faut pas oublier les satisfactions des quatre années précédentes. »
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