
23 duos sont attendus ce dimanche sur la ligne de départ du Tour de Bretagne. Un Tour de Bretagne qui mènera les concurrents de Paimpol à Piriac-sur-Mer, en passant par Perros-Guirec, Brest et Lorient.
Le plateau est une nouvelle fois relevé sur ce Tour de Bretagne. Parmi les marins engagés, on retrouve trois anciens vainqueurs et pas des moindres : Morgan Lagravière, vainqueur en 2011, qui remet son titre en jeu, Nicolas Lunven (2007) et Thierry Chabagny. Tous trois auront à cœur de briller à nouveau sur cette désormais classique du circuit Figaro. Mais d’autres duos seront également à surveiller, à commencer par Paul Meilhat et Fabien Delahaye (MACIF), Fred Duthil et Yoann Richomme, ou encore Simon Troel et Jérémie Beyou (Les Recycleurs Bretons) qui essayeront de tirer leur épingle du jeu sur cette course d’une semaine aux cinq villes étapes.
Un parcours semé d’embuches
Les figaristes quitteront la côte de Granit Rose avant de mettre le cap sur la côte des Abers et le chenal du Four, puis de négocier la mer d’Iroise, les passages à niveau d’Ouessant et de Sein et les caprices du goulet de Brest. Ils franchiront ensuite le cap de la Chèvre avant de rejoindre Douarnenez, et de descendre le long des côtes de Cornouailles jusqu’à Lorient. Enfin, après un tour de l’île de Groix, ils longeront la côte d’Amour et rejoindront Piriac-sur-Mer. Mais attention, ce Tour de Bretagne n’aura rien d’un long fleuve tranquille. Il faudra en effet bien gérer les courants, les effets de sites, faire du rase-cailloux…Et lors des escales, pas le temps de se reposer. Des parcours bananes sont d’ailleurs prévus à Douarnenez et à Lorient.
Une vocation sportive et territoriale
Si le Tour de Bretagne a une belle dimension sportive, il n’en oublie pas pour autant sa dimension territoriale. « Quand le Tour de Bretagne est né, c’est notamment pour faire connaître la France aux Français. Le Tour de Bretagne a cette vocation : faire connaître les ports de Bretagne, les ports en développement, dynamiques et diversifiés, de la Manche jusqu’en Atlantique, les paysages, et plus globalement toute la filière nautique bretonne, qui représente un enjeu économique important pour notre région. Cela fait également connaître des marins qui véhiculent des valeurs précieuses en ces temps difficiles, la ténacité, la performance, le courage, le dépassement de soi. Ces valeurs correspondent à la Bretagne. C’est en ces termes que décrivait récemment la course Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du Conseil régional de Bretagne.