
Alors que la Transat Jacques Vabre se profile à l’horizon, neuf des dix 60’ IMOCA qui s’aligneront au départ de la transatlantique au Havre se sont donnés rendez-vous du 20 au 22 septembre à Lorient pour un dernier test grandeur nature sur le Défi Azimut.
Neuf des dix duos en lice sur la Transat Jacques Vabre s’apprêtent à s’affronter une dernière fois avant le grand départ pour le Brésil au large du Lorient, du 20 au 22 septembre à l’occasion de la troisième édition du Défi Azimut. Alliant compétition sur l’eau et convivialité et échanges à terre entre coureurs et acteurs de la course au large de la communauté d’agglomération de Lorient, l’événement soutenu par Azimut, société lorientaise experte en technologies de communication numérique, a su séduire les membres de la classe IMOCA dès sa première édition. Cette année, Bureau Vallée, Cheminées Poujoulat, Initiatives Cœur, Macif, Maître CoQ, Mare, PRB, Safran et Votre nom autour du monde ont répondu à l’appel. Cette année, l’événement, organisé dans le cadre de l’Atlantique Le Télégramme Groupama, débutera par une conférence organisée par Eurolarge sur les technologies et les nouveaux usages de la communication en course. Sur l’eau, le programme s’annonce alléchant. Au menu : les 24h Azimut-Imoca, boucle de 220 milles, suivies par le Chrono Azimut-Tour de Groix, des runs proches de la côte et le Chrono en équipage.
Répétition générale avant la Transat Jacques Vabre
Après la Rolex Fastnet Race en août, le Défi Azimut permettra aux IMOCA de se mesurer une dernière fois sur l’eau avant la Transat Jacques Vabre. Un entrainement grandeur nature qui va permettre aux skippers de se mettre en mode course quelques semaines avant le départ du Havre. « Le Défi Azimut tombe à point nommé, après trois stages d’entraînements au Pôle de Port-la-Forêt. Ces stages consistent surtout à régater près des côtes, sur une mer plate, à la journée. Nous y travaillons beaucoup les manœuvres et les comparatifs de vitesse. Là, sur ce parcours de 24 heures, nous allons pouvoir prendre un rythme course et naviguer au large, commente Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ, qui sera associé à Christopher Pratt. Cela s’inscrit dans la continuité de la Rolex Fastnet Race que nous avions disputée juste après la mise à l’eau du bateau, sans entraînement. Là, nous allons pouvoir valider notre progression notamment en termes de communication, d’organisation à bord, de choix de voiles. Le classement final ne sera pas forcément significatif par rapport à la transat qui nous attend, mais c’est un rendez-vous de validation très important ».