
Le décor ? Du vent, du soleil, un zeste de brouillard (on est à San Francisco après tout), une foule électrisée dans le race stadium et des bateaux lancés à toute allure sous l’emblématique Golden Gate Bridge. C’est dans cette ambiance digne d’un blockbuster que les Bleus ont montré qu’ils étaient bel et bien dans le match.
Départs canons et envol réussiDès la première journée, les Français ont sorti les grands moyens. Une entame musclée avec un super départ, des manœuvres millimétrées et une victoire sans appel sur la première course en flotte. Derrière, une pénalité sur un départ un poil trop ambitieux les relègue un temps en fond de classement, mais pas de quoi entamer leur détermination. Une deuxième place sur la dernière manche de la journée leur permet de rester dans le peloton de tête : 4e au général provisoire, la finale devient clairement jouable.
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Dimanche, c’est showtimeLe lendemain, les Bleus passent à la vitesse supérieure. Empannage anticipé, cap malin, et deux nouveaux podiums en course qui les propulsent tout droit vers leur première finale de la saison. Une finale très relevée, avec deux adversaires redoutables : les Canadiens (vainqueurs à Los Angeles) et les Espagnols (déjà victorieux ici même lors de la dernière Grande Finale). Malgré un bon départ, les Français se retrouvent légèrement désavantagés par leur position sur le plan d’eau et un petit déficit de vitesse. Les Espagnols filent vers la victoire, les Canadiens les talonnent, et les Français montent fièrement sur la troisième marche.Une perf’ solide, qui montre que la dynamique est là. Comme le dit le pilote Quentin Delapierre : “On revient un peu au classement en points. On est toujours dans le match et c’est ça qu’il faut retenir.”
Coup de théâtre côté australienMais ce Sail Grand Prix n’aurait pas été complet sans un sacré rebondissement : à l’aube de la 7e course, l’aile du F50 australien se brise littéralement sous les yeux médusés des spectateurs. Pas de blessés, fort heureusement, mais un abandon forcé pour l’équipe, qui détenait pourtant sa place en finale… à un point près. Résultat : la porte s’ouvre in extremis pour l’équipe de France, qui ne se fait pas prier.
Résumé du podium :Espagne : 1er placeCanada : 2ème placeFrance : 3ème place
Avec cette belle remontée et une première finale accrochée avec les dents, les Barbares de Brise reprennent du poil de la bête. Un podium qui a le goût du déclic... et qui promet pour la suite de cette saison 2025 !