Combinaison étanche : le vrai guide pour bien la choisir et l’utiliser

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De la sortie d’hiver en Bretagne aux convoyages vers les hautes latitudes, la combinaison étanche a quitté le monde de la course au large ou des navigations extrêmes pour devenir un véritable équipement du quotidien à bord. Elle n’est pas seulement un « plus confort » pour rester au chaud, mais un maillon essentiel de la chaîne de survie en eau froide, à condition de bien la choisir… et de vraiment la porter.

De la sortie d’hiver en Bretagne aux convoyages vers les hautes latitudes, la combinaison étanche a quitté le monde de la course au large ou des navigations extrêmes pour devenir un véritable équipement du quotidien à bord. Elle n’est pas seulement un « plus confort » pour rester au chaud, mais un maillon essentiel de la chaîne de survie en eau froide, à condition de bien la choisir… et de vraiment la porter.

Ce que change vraiment une combinaison étanche en cas de chute à la mer

La première fonction d’une combinaison étanche n’est pas de vous tenir au chaud sur le pont, mais de vous laisser le temps de vous en sortir si vous finissez à l’eau. Sans protection thermique, une immersion dans une eau entre 10 et 15 °C provoque un choc thermique : ventilation incontrôlable, perte de force musculaire, puis hypothermie en quelques dizaines de minutes seulement.

Les études menées sur les combinaisons de survie montrent qu’un vêtement réellement étanche, associé à une isolation correcte, peut multiplier par 3 à 5 le temps avant l’hypothermie grave, avec des durées de survie de plusieurs heures autour de 5 à 10 °C. C’est tout l’enjeu des normes d’immersion ISO 15027, qui encadrent les performances thermiques de ces combinaisons, conçues pour être portées en permanence en navigation, par opposition aux combinaisons de survie.

À bord d’un voilier de croisière, cela se traduit très concrètement : une combinaison étanche bien ajustée, portée sous le gilet de sauvetage, limite le refroidissement et vous laisse le temps de remonter à bord, d’attendre que l’équipage vous récupère ou les secours, là où une tenue classique trois couches atteint rapidement ses limites dès que l’eau passe sous la veste de quart.

Commencer par définir son programme de navigation

Comme pour un bateau de voyage ou une année sabbatique, le bon choix n’est jamais universel, il dépend de votre réalité à bord.

Un équipage qui sort toute l’année en Manche, en mer du Nord ou en Irlande, avec des températures d’eau rarement au-dessus de 12 °C, n’a pas les mêmes besoins qu’un plaisancier méditerranéen qui veut simplement prolonger la saison au printemps et à l’automne. Les convoyeurs professionnels, les écoles de voile ou les coureurs en solitaire auront, eux, un cahier des charges plus proche de celui des combinaisons de survie réglementaires exigées par les Offshore Special Regulations.

Avant de regarder les catalogues, posez donc quelques questions simples :

Combien de temps passez-vous réellement sur l’eau en conditions froides ou très humides ?

La combinaison doit-elle se porter tous les jours de navigation hivernale ou seulement en renfort pour certaines manœuvres, de nuit ou au large ?

Qui va l’utiliser à bord : un barreur attitré, un équipier de veille de pont, des enfants, un moniteur ?

La réponse oriente immédiatement vers un type de modèle, une gamme de prix et un niveau de confort acceptable... ou non.

Les grandes familles de combinaisons étanches pour la voile

Dans le monde de la plaisance, on distingue trois grandes approches, avec des frontières qui sont cependant, parfois, assez floues.

Les combinaisons en néoprène intégral, héritées de la planche à voile et du dériveur, offrent une bonne isolation mais une respirabilité médiocre. Elles sont adaptées aux navigations très actives et très arrosées sur de petites unités, beaucoup moins à un quart de nuit sur un 40 pieds où la condensation devient vite un problème.

Les combinaisons « membrane » ou trilaminées sont aujourd’hui la référence pour la croisière au large. Fabriquées dans des tissus laminés respirants (type Gore-Tex ou équivalents), elles ne fournissent quasiment pas d’isolation par elles-mêmes, mais créent un cocon parfaitement étanche autour des couches thermiques portées dessous. Les modèles de marques comme Ursuit, Helly Hansen, Gill ou Level Six, initialement développés pour la voile hauturière ou le kayak, sont désormais largement utilisés sur les bateaux de voyage.

Enfin, les combinaisons semi-étanches misent sur un col et des poignets en néoprène très ajustés, parfois complétés de manchons internes. Elles sont plus faciles à vivre au quotidien, la ventilation est meilleure, mais elles ne peuvent pas offrir la même sécurité en cas d’immersion prolongée qu’une vraie combinaison répondant à la norme d’immersion.

Coupe, confort, mobilité : ce qui fait qu’on la porte vraiment

La meilleure combinaison étanche est d’abord celle que vous aurez envie d’enfiler avant de sortir sur le pont, et pas uniquement « pour la tempête de la décennie ». Là aussi, l’expérience de la croisière montre que l’ergonomie compte autant que la fiche technique.

Une combinaison destinée à la voile doit être pensée pour la position assise au vent, le rappel dans le cockpit, les mouvements amples sur le pont. Les modèles spécifiquement conçus pour la voile intègrent des renforts aux fesses et aux genoux, une taille ajustable, de larges soufflets d’épaules, un zip de confort pour les pauses sanitaires (avec les spécificités hommes/femmes), qui évite de se déshabiller entièrement quand un besoin urgent se fait sentir..

Le choix des manchons et du col est déterminant. Les joints en latex offrent une étanchéité excellente, mais demandent un peu d’habitude et un entretien minutieux. Les collerettes en néoprène lisse sont plus tolérantes et nettement plus confortables, au prix d’un léger compromis sur la protection en immersion complète. De nombreux plaisanciers combinent les deux approches, avec un col néoprène sur la tenue de tous les jours et un modèle à latex réservé aux navigations engagées.

Enfin, ne sous-estimez pas la question des chaussons intégrés. Des chaussettes en tissu étanche soudées au bas des jambes, associées à des bottes de pont une taille au-dessus et à de bonnes chaussettes isolantes, transforment réellement le confort en hiver.

L’isolation, ce sont vos sous-couches, pas la combinaison

Une confusion fréquente consiste à penser que la combinaison étanche « tient chaud ». En réalité, elle empêche l’eau froide de pénétrer, mais c’est le volume d’air emprisonné dans les sous-vêtements techniques et les polaires qui fait l’isolation. Les essais de certification ISO prennent d’ailleurs en compte l’ensemble combinaison + sous-vêtements pour mesurer la baisse de température corporelle dans l’eau.

En croisière, on retrouvera donc le principe des trois couches, simplement encapsulé dans une enveloppe étanche. Une sous-couche respirante près du corps, un ou plusieurs volumes isolants (laine, primaloft, duvet synthétique), puis la combinaison. En pratique, cela impose d’accepter un certain volume... Attention, une combinaison trop ajustée écrase l’isolant et limite la circulation d’air, donc l’efficacité thermique.

Quelques exemples concrets pour situer les gammes

Le marché s’est fortement élargi ces dernières années : les grandes marques d’équipementiers proposent des combinaisons complètes, tandis que des spécialistes de l’immersion ou du kayak déclinent leurs modèles vers la plaisance.

On trouve ainsi des combinaisons « sportives » comme la Helly Hansen HP Drysuit ou la Gill Verso, orientées régate côtière et croisière rapide, très souples mais moins armurées que des modèles de survie. À l’autre extrémité, des fabricants comme Ursuit ou Secumar développent des combinaisons certifiées ISO 15027, parfois proches des combinaisons de survie, avec des performances chiffrées en heures à 0, 5 ou 10 °C.

Entre les deux, des combinaisons trilaminées issues du monde du kayak ou du rafting, testées dans des comparatifs récents, offrent un compromis intéressant pour les plaisanciers qui naviguent souvent en eau froide mais ne vont pas forcément au large plusieurs jours de suite.

L’enjeu pour le plaisancier est moins de trouver « la meilleure combinaison du marché » que d’identifier celle qui correspond à son niveau d’engagement, à son budget et à la fréquence réelle d’utilisation.

Bien utiliser sa combinaison à bord : quelques réflexes de marin

Une fois la combinaison achetée, encore faut-il apprendre à vivre avec. Là encore, l’expérience montre qu’un équipage qui s’entraîne à l’enfiler rapidement depuis le carré, à purger l’air en s’accroupissant et à ajuster les manchons aura beaucoup plus de facilité à l’utiliser systématiquement quand la météo se gâte.

En navigation, la combinaison se porte toujours en dessous du gilet de sauvetage, idéalement avec un harnais intégré ou une longe indépendante. Les systèmes de gonflage automatique ne sont pas perturbés par la présence d’une combinaison, mais il faut vérifier que le col et la capuche ne gênent pas.

Il est utile de réfléchir à l’avance à un scénario de chute à la mer : qui, à bord, navigue systématiquement en combinaison étanche ? Le barreur de nuit, un équipier de quart en cas de manœuvres sur le pont avant, le skipper lors des empannages sous spi... Cette répartition des rôles fait partie du briefing sécurité, au même titre que l’usage des gilets pour les enfants ou la gestion des déplacements à bord.

Entretien : prolonger la vie de sa combinaison étanche

Un point souvent sous-estimé par les équipages est la maintenance. Une combinaison mal rincée, stockée roulée au fond d’un coffre ou exposée au soleil en permanence verra ses joints et son zip vieillir très vite.

Les fabricants et ateliers spécialisés insistent sur quelques gestes simples : rinçage à l’eau douce après chaque navigation, séchage intégral à l’ombre, stockage sur cintre robuste ou pliage ample, talc non parfumé sur les joints en latex pour éviter qu’ils ne collent et ne se craquellent, hydratation légère des joints en néoprène lisse, lubrification régulière du zip avec des produits adaptés.

En cas de fuite ponctuelle, les tissus trilaminés se réparent très bien avec des colles polyuréthane ou des patchs spécifiques, à condition d’identifier précisément la zone concernée. De nombreux ateliers en Europe proposent désormais le changement de collerette, de manchons ou de chaussons, ce qui permet de prolonger la vie d’une combinaison de plusieurs années pour un coût bien inférieur à l’achat d’un modèle neuf.

Croisière familiale, écoles de voile, professionnels : adapter la stratégie

Sur un bateau familial, la combinaison étanche est souvent d’abord celle du skipper ou de l’équipier le plus exposé, celui qui se retrouve systématiquement en première ligne lors des manœuvres et des quarts de nuit. C’est un investissement important, mais qui change la façon de vivre les navigations un peu engagées, en particulier avec des enfants à bord, pour qui la priorité reste le gilet et la sécurité passive.

Les écoles de voile et les clubs, eux, raisonnent plutôt en parc de combinaisons mutualisées, avec un suivi rigoureux de l’entretien, des tailles et du remplacement des pièces d’usure. Les professionnels de la course au large ou du charter au long cours ont un équipement parfaitement préparé et leur permettant de gérer toutes les situations.

En résumé : un outil de liberté, pas seulement un équipement de survie

Le plus important consiste moins à acheter le bon matériel qu’à assumer une façon différente de naviguer. Une combinaison étanche bien choisie permet de prolonger la saison, de garder des marges de sécurité en eau froide et de se concentrer sur la navigation plutôt que sur la sensation de froid.

L’important n’est pas de viser le modèle le plus extrême du marché, mais celui qui vous donnera envie de sortir quand la météo annonce 25 nœuds établis et une eau à 9 °C, sans transformer chaque manœuvre en épreuve. Bien utilisée, entretenue avec soin, une combinaison étanche devient alors ce qu’elle doit être pour le plaisancier : une assurance-vie discrète, qui sait se faire oublier tant que tout va bien, mais qui peut changer l’issue d’un incident en quelques minutes.

Avant de partir, pensez à consulter les prévisions sur METEO CONSULT Marine et à télécharger l'application mobile gratuite Bloc Marine.

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...
Irwin Sonigo
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Capitaine 200 et ancien embarqué dans la Marine nationale, Irwin Sonigo a exploré toutes les facettes de la navigation. Des premiers bords sur un cotre aurique de 1932 à la grande plaisance sur la Côte d’Azur, en passant par les catamarans de Polynésie, les voiliers des Antilles ou plusieurs transatlantiques, il a tout expérimenté. Il participe à la construction d’Open 60 en Nouvelle-Zélande et embarque comme boat pilote lors de la 32e America’s Cup. Aujourd’hui, il met cette riche expérience au service de Figaro Nautisme, où il signe des essais et reportages ancrés dans le réel.