Cap Camarat : classique avant tout

Le modèle Cap Camarat 510 a décroché la palme d’or de la longévité : 16 ans. De 1982 à 1997, ce bateau fut vendu à 1013 exemplaires. Serait-il possible de retrouver, aujourd’hui, une telle longévité ? « La durée de vie commerciale d’un bateau a diminué, observe Merry de la Poeze, responsable marketing des bateaux à moteur. Mais généralement la coque reste la même, un peu comme pour l’automobile : la plateforme est stable et la ligne évolue tous les 3 à 4 ans. » Merry de la Poeze compare ainsi volontiers la gamme Cap Camarat à la marque Golf pour l’automobile. « Nous construisons des bateaux assez classiques pour qu’ils se démodent le moins possible. Ainsi le client est toujours fier de son bateau, 5 ans après son achat. » Le responsable marketing conçoit Cap Camarat comme un portail d’entrée accessible et ouvert sur les autres gammes de Jeanneau.

Un contexte économique mitigé « La situation économique n’est pas simple, concède Merry de la Poeze, mais si elle est mauvaise dans certains pays, elle est aussi très bonne ailleurs. » Parmi ces derniers pays, le responsable marketing des bateaux à moteur cite aussitôt la France, « alors que le marché européen est difficile en ce moment », et la Scandinavie. Dans cette région, c’est la gamme Day Cruiser, lancée il y a quatre ans, qui fonctionne bien. « En Scandinavie, le bateau est perçu comme une deuxième voiture, raconte Merry de la Poeze, il est utilisé pour des sorties à la journée. Notre gamme Day Cruiser plaît car elle est dotée d’un cockpit très protégé pour sortir malgré une météo assez fraîche. Et paradoxalement, cette gamme fonctionne aussi très bien en Méditerranée car elle équipée d’un grand bain de soleil. Voilà l'exemple d'un développement transversal qui nous intéresse beaucoup. »  

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