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Avec plus de 6 millions de passagers en 2012, le marché européen de la croisière bat un nouveau record. Quant au marché français, il enregistre une croissance très importante.
La croisière connaît aujourd’hui une nouvelle jeunesse. Les Européens en raffolent. Et les Français s’y mettent. Ils ont été 481.000 à embarquer sur un paquebot en 2012 soit 9 % de plus que l’année précédente. Certes, ils font beaucoup moins bien que les Anglais (1,7 million de passagers), les Allemands (1,5) les Italiens (840.000) ou les Espagnols (576.000). Mais d’après le rapport annuel de la Cruise Line International Association, « La France est l’un des marchés au potentiel de croissance le plus important ». Ce que confirme Erminio Eschena, directeur général de MSC-Croisières, une compagnie française, la troisième au monde avec 1,5 million de passagers transportés chaque année. « Le visage de la croisière a changé. Elle était perçue comme un loisir un peu démodé, rassemblant une clientèle plutôt âgée. Aujourd’hui, la moyenne d’âge de nos passagers est d’à peine 40 ans, ce qui est très bas », explique-t-il alors qu’il est à bord du MSC-Preziosa, le dernier fleuron de la flotte qui inaugurait jeudi 14 mars sa première traversée.
Une activité qui se pratique en famille
De fait, la croisière ne souffre plus d’une image quelque peu ringarde. Les quatorze paquebots de la compagnie MSC ressemblent davantage à des villages vacances où de multiples activités sont proposées. Tous comportent une garderie et des animateurs pour les enfants, signe que la croisière se pratique désormais en famille. Le plus de MSC ? Tous ses navires ont été construits en France, aux chantiers navals de Saint-Nazaire avec un soin particulier pour le décor, nettement moins « paillettes » que sur les paquebots américains. Parmi les destinations les plus prisées par les Français, la Méditerranée est en tête avec 68 % des passagers. Viennent ensuite les Caraïbes, qui enregistrent une très forte progression de 37 % de croisiéristes en plus, et enfin l’Europe du Nord.
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