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Quel est le positionnement du salon cette année ? Est-ce toujours axé sur la voile, les catamarans, les petits bateaux à moteur ?
« C’est le créneau du Grand Pavois. Nous ne sommes pas du tout dans l’esprit d’aller vers les grands bateaux, ce n’est ni le marché de la Rochelle ni l’esprit du Grand Pavois.
Le cœur de notre activité, ce sont les passionnés comme le dit le slogan. Notre salon s’adresse à ceux qui font du bateau, à une cible dynamique, qui naviguent beaucoup, qui pratiquent des sports nautiques (pêche, voile…). L’image voile reste historiquement mais on est à 40% voilier là où le marché est à 20% mais on est tout de même marqué bateaux à moteurs, plutôt des petits. »
Pour 2018/2019 : une tendance qui se dessine ?
« Le catamaran et le trimaran continuent à progresser. Il y a de beaux voiliers annoncés mais il n’y a pas de grandes révolutions de manière visible en tout cas sur les produits présentés. Je verrais une vraie évolution sur les modes de pratique et de consommation avec les boat clubs, les temps partagés, le « Bla-Bla Car » version bateau… Ces nouveaux modes de consommation du bateau existent depuis quelques années mais cela commence à se voir. Il y a de plus en plus d’exposants dans ce domaine, car de plus en plus de clients. »
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Un profil type du visiteur du Grand Pavois ?
« Enormément de propriétaires et parmi ceux qui ne le sont pas, une grande majorité de pratiquants. Il y a quelques visiteurs de proximité qui viennent en promenade mais le cœur de nos visiteurs ce sont des pratiquants, et beaucoup de propriétaires. »
Qu'en est-il du pneumatique et du semi-rigide ?
« Il y a eu une explosion puis forcément, une saturation du marché car les gens se sont équipés. Maintenant, on arrive avec des produits plus aboutis et plus équipés en électronique, matériel de pêche… Il y a une vraie évolution vers du semi-rigide de confort. »
Justement la pêche, avec le Grand Pavois Fishing...
« L’événement prend de l’ampleur chaque année. Nous sommes à 18 inscrits, je pense que nous atteindrons les 20, on était à seulement 7-8 il y a quatre ans. C’est un vrai rendez-vous du calendrier maintenant. Au-delà de l’événement, cela a un vrai intérêt commercial pour nous car tous ces pratiquants-participants se retrouvent autour d’un espace dans lequel il y a énormément de fabricants de matériel, notamment électronique, et des bateaux dédiés à la pêche. C’est un secteur hyper porteur, les pêcheurs sont de vrais passionnés ! »
Les surfaces d'exposition ont-elles changées ?
« Il y a une allée en moins et les stands à terre des grands chantiers seront directement en face des pontons. Le hall A est coupé en deux avec un patio central avec les bateaux à terre, qui aura une entrée directe. Cela nous permet d’avoir plus de surface pour les bateaux à terre. Quant à l'espace glisse, il reste toujours sur la plage car il rencontre un grand succès, avec les différents bassins, les animations et les initiations aux différents sports nautiques. »
Pays d’honneur : Madagascar. Une belle animation ?
« S’ils réalisent ce qu’ils ont prévu, j’ai hâte de voir ! C’est un pays magnifique, peu connu et ils ont énormément de choses à montrer. Cela devrait créer de l’attractivité pour le public. »