
Dans les chantiers navals de Norfolk et Southampton, on sait mêler le savoir-faire artisanal de compagnons exceptionnels aux technologies composites les plus avancées. S’il n'y a pas deux Oyster identiques, l’ambition de l’équipe menée par Richard Hadida depuis 2018 est bien de respecter la vision qu’a chaque propriétaire du bateau de croisière hauturier idéal. Chaque Oyster livré est à la fois unique, mais faisant visuellement partie d’une même et grande famille.
Unique et Oyster à la fois
Le premier Oyster 595 dévoilé, Skye III, ne déroge en rien à ces principes presque cinquantenaires. Son architecte, Tom Humpreys, a respecté toutes les caractéristiques de l’ADN moderne de la marque : de l’étrave intégrant le bout-dehors-davier, au tableau arrière basculant pour former une large plage de bain. Notons au passage la possibilité d’une coque rallongée, avec tableau arrière inversé, vraiment vintage. Entre les deux, une plage avant bien dégagée, parfaitement flush, un roof court très vitré ouvrant la possibilité à un carré panoramique. Enfin, signature reconnaissable entre toutes, devenue incontournable sur un Oyster, les trois hublots de coque verticaux sur chaque bord, proposant une vue vraiment exceptionnelle sur la mer, tout en inondant l’intérieur de lumière naturelle. Haut de gamme oblige, à l’image d’un constructeur automobile, Oyster propose plusieurs coloris de coque possibles, le gris tourterelle, le beige sable, le rouge vin ou le bleu sarcelle, complétant des choix plus classiques allant du blanc au noir en passant par l’incontournable ‘Navy Blue’.

Customisation et perfection
A l’intérieur, la descente donne accès direct à un carré occupant tout le maitre-bau du navire, avec un côté salon sur tribord et une grande table sur bâbord. Logiquement, la cuisine se trouve dans la coursive immédiatement en arrière, déployant un joli linéaire de plan de travail, tout de corian blanc habillé. À l’arrière, la cabine propriétaire toute largeur est une pièce de choix avec son lit central, son bureau, sa banquette de relaxation ou de lecture, et sa salle d’eau attenante. Les menuiseries, quelle que soit l’essence retenue, frisent la perfection, tant dans leur finition que dans leur fonction, à l’image de cette main courante subtilement intégrée à l’angle de la table du carré. Sur l’avant, deux très belles cabines invités se partagent une belle salle d’eau avec douche séparée. L’espace navigation est lui situé immédiatement au pied de la descente sur tribord, facilitant ainsi la communication avec l’extérieur. Juste en arrière, une couchette simple, ou deux superposées, peuvent être aménagées pour l’équipage. L’ensemble du bateau est bien entendu personnalisable. Il bénéficiera dans tous les cas d’un éclairage qui a été ici particulièrement soigné, tant en termes d’intensité, que de diffusion, pour toujours s’adapter avec précision à chaque situation.

La puissance du bout des doigts
En mer, tout a été prévu pour que les 19 mètres hors-tout de l’Oyster 595 puissent vraiment être manœuvrés à deux. Enrouleurs, écoutes, winches se contrôlent du bout des doigts depuis les tableaux de bord positionnés aux deux postes de barre. Accoster un 60 pieds dans une marina reste pourtant un petit défi, rendu ces dernières années encore plus ardu par le passage au bi-safran. L’hélice centrale du moteur principal n’a en effet plus d’influence directe sur eux. Oyster a devancé la critique en dotant le 595 de deux propulseurs, un classiquement à l’avant et l’autre à l’arrière. Les deux étant rétractables, ils sont à la fois particulièrement efficaces car loin de la surface de l’eau en opération, tandis qu’ils favorisent la performance en s’effaçant complètement une fois en navigation. Pour répondre à tous les programmes, même ce qui ne se voit pas est adaptable, avec deux options de lest : quille standard à 2.68m, ou dériveur lesté avec aileron fixe, faisant alors varier le tirant d’eau de 1.79m à 4.06m. Avec un moteur Volvo de 150CV pour déplacer les 31 tonnes par calme plat, les 1 420 litres du réservoir carburant assurent une belle autonomie.

Peu de bateaux sont réellement dessinés de la quille à la tête de mât avec pour ambition de réellement partir autour du monde. La gamme Oyster en général et le 595 en particulier sont de cette trempe. Certes le luxe et la qualité ont un prix qui ne saurait être dévoilé au risque de paraître inélégant, mais à ce niveau de prestation, on ne regarde pas à la dépense. L’expérience client s’étendant bien au-delà de la simple livraison, du management d’équipage à l’organisation de rallyes autour du monde, en passant par un SAV hors-pair, chez Oyster Yachts on préfère parler d’investissement.
OYSTER 595 – Caractéristiques techniques
Longueur hors tout : 19.05m
Longueur de coque : 18.14m
Longueur à la flottaison : 16.81m Largeur : 5.36m
Tirant d'eau - quille standard : 2.68m
Tirant d'eau - dérive haute : 1.79m
Tirant d'eau - dérive basse : 4. 06m
Déplacement - quille standard : 30,807kg
Moteur Volvo Penta D3-150 110kW (150CV)
Réservoirs - carburant : 1 420 litres
Réservoirs - eau : 1140 litres Surface de voile : 180m2