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Pouvez-vous vous présenter ?
Elisa Cionti : « Nous sommes Elisa et Alfredo Cionti, respectivement 52 et 56 ans, je suis italienne et anglaise, et mon mari est italien. Nous sommes mariés depuis 1992 et nous vivons actuellement à Monaco. Nous avons trois filles, maintenant grandes et indépendantes. Mon mari a toujours été familier avec la mer, il faisait partie de l’équipe nationale de planche à voile quand il était jeune ! Quant à moi… je suis surtout amoureuse d’équitation et je ne jurais que par cela jusqu’à l’arrivée de ma deuxième fille puis j’ai eu un coup de foudre pour la voile, la plaisance plus particulièrement, pas les régates ni la compétition. En 2020, nous avons décidé de prendre un Amel 60 mais en raison de la pandémie de Covid-19 et des complications associées, nous n’avons pu vraiment naviguer avec qu’au début de l’année 2021. »
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Pourquoi avoir décidé de tout quitter pour partir naviguer ?
E. C. : « En réalité, nous n’avons pas vraiment tout laissé, nous avons juste consacré tout notre temps libre à l’activité qui nous plait le plus, c’est-à-dire la navigation. Nous passons environ 3-4 jours par semaine sur le bateau et, dès que nous le pouvons, nous naviguons sur des périodes plus longues. Notre envie, quand nous serons à la retraite, est de faire le tour du monde. Dans quatre ans, nous aimerions faire notre première traversée océanique, direction les Caraïbes. »
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Pourquoi avoir opté pour un Amel 60 ? Quels points forts vous ont séduits ?
E. C. : « La décision est intervenue après plus d’un an de prospections, la visite de tous les salons nautiques et quelques chantiers européens importants. Nous recherchions alors un bateau sûr, confortable et suffisamment rapide. Amel nous a impressionnés lorsque nous avons visité leur chantier naval à La Rochelle. Nous avons constaté la minutie de la production et la recherche continue d’une meilleure qualité. Nous avons été très impressionnés par l’essai en mer d’un Amel 50 que nous avons eu la chance de réaliser à Hyères dans différentes conditions météo : du vent léger à une violente tempête avec des rafales jusqu’à 30 nœuds. Ce jour-là, nous avons compris la magie du bateau, la tranquillité, la sécurité.
Le point fort du bateau qui nous a le plus séduits et qui, en fin de compte, était ce dont nous avions vraiment besoin, était la possibilité d’amener un bateau de 60 pieds (et 30 tonnes) où nous le souhaitions, à deux en toute sécurité. Cette particularité n’est pas quelque chose à sous-estimer : tous les chantiers navals et leurs bateaux ne sont pas forcément capables d’assurer à un équipage aussi petit et non professionnel, comme un couple, la facilité de manœuvrer dans les ports, de naviguer au large dans des conditions pas toujours favorables et la gestion du bateau également, pour les aspects pratiques et techniques. D’après notre expérience, l’Amel 60 assure tout cela !
Un autre point fort qui a influencé notre choix est le mât en carbone : mon mari a tout de suite adhéré à cette philosophie du chantier, non pas tant pour une diminution du poids à bord, mais pour la réduction significative du roulis dans les vagues, et aussi pour la moindre gîte du bateau sous la pression du vent. Et, en effet, une fois à bord, vous pouvez vraiment apprécier ces deux avantages.
Enfin, « last but not least » : l’attention et la présence du chantier et de ses employés tout au long du processus. Nous avons toujours pu appeler et/ou écrire pour avoir des explications, contacter le support technique si besoin, aussi bien pour des choses simples que nous avions oubliées, que des questions plus complexes, plus techniques. Dans tous les cas, tout a toujours été résolu. Cet aspect humain a été une agréable surprise… qui n’a pas de prix. »
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Quelles navigations avez-vous réalisées jusqu’à présent ?
E. C. : « Nous avons commencé notre périple le 5 mars 2021 depuis La Rochelle avec LOVELI (nom de notre bateau), nous avons traversé le golfe de Gascogne avec une mer agitée et un vent fort (25 nœuds avec force 5/6) venant de l’arrière. C’était une navigation fantastique avec le tangon et les voiles ouvertes en « papillon ». C’était la première fois que nous naviguions tous les deux sur l’océan, c’était excitant ! Puis nous avons descendu les côtes du Portugal et nous sommes entrés en Méditerranée par le détroit de Gibraltar, en pleine nuit. À hauteur de Barcelone, à Roses exactement, nous avons eu du vent avec des pointes à 47 nœuds de face, nous avons préféré nous arrêter quelques jours. Enfin nous sommes retournés à Monaco. Le retour a été très simple et fluide. Mais globalement, depuis que nous avons le bateau, nous avons surtout navigué sur la Côte d’Azur, un peu en Ligurie et en Corse, que nous affectionnons particulièrement. »
Et pour la suite, où avez-vous prévu d’aller ?
E. C. : « Nous aimerions faire le tour de la Méditerranée pour découvrir de nouveaux endroits puis, dans trois ou quatre ans quand nous nous sentirons totalement en phase avec le bateau, prendre la direction des Caraïbes et réaliser notre première transatlantique. »
Quels sont les points forts de l’Amel 60 en navigation et au mouillage ?
E. C. : « En navigation, l’Amel 60 impressionne par le sentiment de sécurité qu’il procure, et sa grande stabilité. Il nous est arrivé de faire quelques erreurs de navigation avec 25 nœuds de vent au près et pourtant, nous avons toujours réussi à redresser la barre. La protection du cockpit couvert est un confort inestimable, aussi bien pour s’abriter du soleil que pour naviguer par mauvais temps. C’est un plus qui s’apprécie au quotidien et qui permet de ne pas trop être fatigué par les éléments extérieurs. La fatigue sur un bateau est presque inévitable après de nombreuses heures de navigation… L’ Amel 60 protège du vent, du soleil et du froid, ce n’est pas négligeable.
Au mouillage ou au port, l’Amel 60 séduit par son format maison. On se croirait vraiment dans un appartement en bord de mer ! Nous avons tout le confort dont nous avons besoin au quotidien. Mon mari et moi pouvons effectuer la plupart de notre travail à bord grâce à un emplacement fixe avec ordinateur, Wi-Fi… comme si nous étions au bureau ou à la maison. Un auvent en toile, fixé des deux côtés de la bôme, protège au moins la moitié du bateau du soleil.
Nous vivons à bord de LOVELI comme dans notre maison. Même lorsque nous sommes à Monaco, nous préférons dormir à bord plutôt que chez nous, peu importe la météo. La seule chose qui me manque à bord ce sont quelques plantes ici et là… mais j’y travaille ! »
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