Essai Lagoon Eighty 2 : un catamaran, des superlatifs !

Dernier-né du chantier Lagoon, le Eighty 2 est le navire amiral de la flotte du constructeur de catamarans. Véritable yacht, il offre un volume de vie à bord tout simplement incomparable et des performances sous voile intéressantes.

Par Jean-Christophe Guillaumin - Photos : Lagoon - Julien Gazeau et de l’auteur

Lagoon Eighty 2 : bienvenue à bord d’un véritable yacht

Présenté en première mondiale au Cannes Yachting Festival 2025, le Lagoon Eighty 2 a subjugué les visiteurs qui ont eu la chance de pouvoir monter à bord. Le designer (Nauta Design) a réussi le tour de force de donner une âme à ce grand yacht-catamaran, tout en préservant un véritable esprit « marin ». Dès l’embarquement, on se sent à l’aise, alors même que tout, à bord, inspire la démesure : la taille, bien sûr, avec ses 24,97m hors-tout, la largeur de 11 mètres et la surface des voiles (signées Incidences) qui peut atteindre 470 m2 (code O et grand-voile), sans compter le spi de... 450 m2 ! Démesure, vous a-t-on dit ! Pour en finir avec les chiffres, sachez que la surface totale du bateau est de 400m2, de quoi loger confortablement les invités mais aussi l’équipage indispensable à la manœuvre sur une telle unité.

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Avant d'embarquer pour notre essai, petit tour du proprietaire avec, en point d'orgue, la decouverte de la fameuse porte/terrasse de la cabine principale.© Jean-Christophe Guillaumin

Visite guidée du Lagoon Eighty 2

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Un grand yacht aux proportions harmonieuses.© Lagoon - Julien Gazeau

Le salon nautique de Cannes 2025 vient tout juste de fermer ses portes. Le Lagoon Eighty 2 doit bientôt appareiller pour rejoindre le salon de Monaco. Mais avant cela, le chantier nous a invités à bord pour une journée de test. Ce bateau est le numéro 1 de la série. Il a été validé par une longue navigation de plus de 2000 milles par son skipper depuis sa mise à l’eau début juillet.

Démontage du salon nautique de Cannes oblige, le grand Lagoon nous attend au mouillage dans la baie de Cannes, juste en face d’un des iconiques palaces de la Croisette. Première surprise en arrivant, la toute nouvelle plateforme hydraulique, développée en partenariat avec Tenderlift, permet un embarquement d’une simplicité incroyable. Réglable en hauteur et profondeur avec une simple télécommande, chaque manœuvre devient un véritable jeu d’enfant : mise à l’eau de l’annexe, embarquement, débarquement... Une fois débarqués avec tout notre matériel, l’annexe prend place en quelques secondes sur ses bers spécialement conçus sur la partie arrière. Déconcertant de facilité ! Atout supplémentaire, le système offre l’opportunité au propriétaire de choisir une annexe (ou tout autre « toy » plus large que le bateau (11 mètres), la seule limite étant le poids accepté par la plateforme : 1,3 tonne. Cette véritable plage de 22m2 sera, à n’en pas douter, l’un des musts de votre croisière dans les eaux chaudes de la Méditerranée, des Antilles ou du Pacifique.

Quatre marches mènent de la jupe au cockpit arrière : de là, tout est de plain-pied de l’arrière à l’avant sur près de 25 mètres de longueur. Une accessibilité bien agréable au mouillage comme en navigation, pour d’évidentes raisons de sécurité. Sur un bateau de ce niveau, tout est, bien sûr, réalisé à la demande du client. Sur notre modèle d’essai, le cockpit arrière est bordé de canapés, de méridiennes et d’une belle table accueillant facilement une douzaine de personnes. Le tout parfaitement protégé par le flybridge qui offre une ombre salutaire lors de cette journée estivale.

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A l'interieur, le cote salon.© Lagoon - Julien Gazeau

Le carré et le cockpit ne forment qu’un seul et même espace séparé, si la météo l’exige, par une porte qui disparaît dans les montants latéraux quasiment complètement lorsqu’elle est ouverte. La sensation d’espace et le volume disponible sont alors tout simplement impressionnants. A tribord, sur notre modèle d’essai, on trouve un grand salon - là encore, une douzaine de personnes peut y prendre place tout en étant très à l’aise - autour d’une belle et grande table basse. En continuant la visite vers l’avant, vous découvrirez la table à cartes avec tous les retours d’instruments indispensables et dotée d’une banquette confortable pour les quarts de nuit. Elle est idéalement placée face à la mer, le long de la cloison avant.

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A babord on trouve la partie salle a manger du Eighty 2 avec sa table dont le marbre a ete choisi directement dans la carriere par les designers.© Lagoon - Julien Gazeau

A l’avant bâbord, le bar et ses nombreux rangements permettent d’éviter de descendre dans la coque où se trouve la cuisine pour se servir un verre bien frais ou se préparer un en-cas. Toujours de ce même côté et à l’arrière prend place la partie « salle à manger » avec une table en marbre, choisie directement en carrière par les designers... A l’avant, une porte donne accès au cockpit avant et ses deux espaces lounges qui seront, à n’en pas douter, particulièrement appréciés pour les apéros au mouillage face à des couchers de soleil de rêve.

Depuis le carré ou le cockpit arrière, de chaque côté, des escaliers sécurisants permettent des accès privatifs aux différentes cabines. La somptueuse suite du propriétaire située dans la coque tribord est, sur notre Eighty 2 d’essai, bien sûr équipée de la fameuse porte/terrasse. Un « must » qui offre un accès direct à la mer et une vue imprenable depuis le lit sur les mouillages solitaires... La salle de bain attenante et le gigantesque dressing confirment le soin du détail apporté par le chantier pour satisfaire les chanceux qui auront le plaisir de naviguer sur ce catamaran.

A l’avant bâbord enfin, se trouvent la cuisine parfaitement équipée et dotée de tout le nécessaire pour réaliser des plats dignes des meilleurs restaurants et le quartier de l’équipage, bien conçu et agréable. Sur un bateau de cette taille et de ce standing, il faut en effet un minimum de 3 personnes pour assurer les manœuvres, la sécurité et le service.

En ce jour d’essai, la météo est estivale : il fait beau, la mer est à peine marquée par une légère ondulation et le vent... aux abonnés absents. 10 nœuds seulement au moment de l’appareillage. Mais la magie du thermique va nous sauver et, dans l’après-midi, le vent finira par s’établir autour d’une quinzaine de nœuds, avec quelques rafales à plus de 20 nœuds. Suffisant pour permettre de naviguer à la voile avec un catamaran qui affiche tout de même un poids en charge de près de 70 tonnes !

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Sur le fly, le poste de barre se devoile avec ses 2 barres a roue et les 5 winches de 80 : il n'y a rien de trop pour faire marcher ce catamaran de 25 metres.© Lagoon - Julien Gazeau

Le Lagoon Eighty 2 : un vrai voilier en navigation ?

Il est temps de passer aux choses sérieuses et d’explorer le potentiel sous voile de ce grand catamaran. Toutes les manœuvres sont regroupées sur le flybridge, accessible par un escalier depuis le cockpit arrière, et entièrement repensé par rapport au Seventy 7 que l’Eighty 2 remplace dans la gamme Lagoon. Les mains courantes solides et bien placées rendent l’accès au fly facile et sécurisant. L’espace qui s’offre alors à vous est impressionnant : 50m2 aménageable selon les envies et les besoins de chacun.

A l’avant, la zone de manœuvres et de navigation réunit 5 winches Harken 80 disposés à moins d’un mètre du pied de mât, 1 poste de barre de chaque côté, chacun doté d’un siège confortable pour 2 personnes. Tout est regroupé pour permettre à 2 personnes de gérer l’ensemble de la partie navigation.

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Les manoeuvres necessitent anticipation et bonne maitrise technique. Un equipage professionnel est bien sur indispensable sur ce type d'unite.© Lagoon - Julien Gazeau

Remonter le mouillage n’est qu’une formalité avec la vue plongeante à 360° depuis le poste de barre. Envoyer la grand-voile de 221 m2 n’est guère plus compliqué, encore faut-il bien anticiper la manœuvre, les forces en jeu étant tout simplement colossales. Astucieuses, les ouvertures pratiquées dans le hard-top permettent de bien voir toute la grand-voile, un vrai plus pour les réglages. Ces ouvertures seront aussi agréables, si besoin, pour ceux qui souhaitent profiter du soleil au mouillage ou en navigation.

Tandis que nous quittons le mouillage encombré tout en hissant la grand-voile, le vent commence gentiment à rentrer. Mais, pour l’instant, il plafonne autour d’une dizaine de nœuds dans les rafales... Décision est donc prise de dérouler le code 0 de 250m2. Moteurs coupés, le Lagoon se déhale sans problème et accélère à la moindre risée. En sortant de la baie, le vent commence un tout petit peu à monter. Avec 12 nœuds de vent réel, nous naviguons tranquillement à 6 nœuds au portant. Les bords s’enchainent et malgré un vent plus que limite, aucun manque à virer n’est à déplorer. Le bateau se relance facilement et fait preuve d’un bon dynamisme. Nous finirons la journée avec une jolie pointe à 10 nœuds alors que le vent s’est enfin établi à un peu plus d’une quinzaine de nœuds. Les 10 nœuds étant, du point de vue du skipper, la vitesse de croisière sous voile idéale du bateau. Une vitesse de croisière atteinte finalement assez facilement et avec un vent relativement faible.

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Le cockpit avant a ete redessine depuis la generation du Seventy 7 pour offrir plus d'espace et de convivialite.© Lagoon - Julien Gazeau

Au moteur, la vitesse de croisière s’établit, également à 10 nœuds. La consommation est plus que raisonnable, puisque le yacht ne consomme alors que 20 litres/heure par moteur soit 40 litres par heure pour déplacer, on le rappelle, un véritable yacht de 25 mètres, 400m2 habitables et de 70 tonnes !

Un yacht et des programmes variés

Avec ce tout nouveau catamaran, le chantier Lagoon entre dans le monde du yacht de la plus belle des manières. Les aménagements sont bien sûr modulables selon les envies de chaque propriétaire mais également en fonction du programme du bateau. A ce jour, huit unités ont déjà été vendues. Certains bateaux sont destinés à des propriétaires avec un programme de grande croisière, d’autres vont avoir une utilisation mixte, à la fois particulière et de location. Enfin, certaines unités vont rejoindre des flottes de loueurs haut de gamme.

A noter, dans les points positifs, la volonté du groupe Bénéteau de se démarquer de ses concurrents en réduisant les émissions de CO2. La construction du Eighty 2 fait ainsi appel à une résine labellisée « Low carbon ». Il s’agit d’une résine constituée à 100% de matières biosourcées et recyclées. Ce n’est ni anecdotique ni du « greenwashing » : cette utilisation permet une réduction de 50% de l’impact carbone de la résine, soit une économie de 10 tonnes de CO2 émis pour chaque Eighty 2 construit !

Enfin, le chantier a d’ores et déjà annoncé qu’une déclinaison purement catamaran à moteur baptisée Lagoon Eighty 3 est en développement. Un bateau que nous pourrons découvrir, a priori, au Yachting Cannes Festival en septembre 2026.

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Vous trouverez la cabine proprietaire dans la coque tribord, avec sa salle de bain conforme aux standards des yachts, un dressing vraiment imposant et... la terrasse avec vue sur mer. Le top !© Jean-Christophe Guillaumin

Fiche technique :

Constructeur : Lagoon Catamarans
Architectes : VPLP Design
Design exterieur : Patrick Le Quément
Design intérieur : Nauta Design
Longueur hors-tout : 24,97 m
Longueur de coque : 23,91 m
Longueur à la flottaison : 23,85 m
Largeur : 11 m
Tirant d’eau : 1,90 m
Tirant d’air : 36;60 m
Surface de voile :
Grand-voile : 221 m2
Génois : 116 m2
Trinquette : 62 m2
Spi asymétrique : 448 m2
Motorisation : 2 x 230 ch
Carburant : 2 x 1 400 l
Eau : 2 x 800 l
Eaux grises : 2 x 300 l
Certification CE : A14/B18/C24/D40

L'équipe
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...
Irwin Sonigo
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Capitaine 200 et ancien embarqué dans la Marine nationale, Irwin Sonigo a exploré toutes les facettes de la navigation. Des premiers bords sur un cotre aurique de 1932 à la grande plaisance sur la Côte d’Azur, en passant par les catamarans de Polynésie, les voiliers des Antilles ou plusieurs transatlantiques, il a tout expérimenté. Il participe à la construction d’Open 60 en Nouvelle-Zélande et embarque comme boat pilote lors de la 32e America’s Cup. Aujourd’hui, il met cette riche expérience au service de Figaro Nautisme, où il signe des essais et reportages ancrés dans le réel.