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7/ Drheam Cup – 13/23 juillet
Créée en 2016 par Jacques Civilise, la Drheam Cup s’est très vite imposée comme un rendez-vous biennal incontournable. À l’image des grandes classiques internationales installées de longue date (Fastnet, Middle Sea race, Sydney Hobart…) elle propose un format long (plus de 600 milles nautiques) et est véritablement Open en accueillant pas moins de 9 classes différentes des Mini 6.50 aux Ultims, en passant par les Imoca, les Figaro 3 ou les IRC. Son originalité, qui a fait école et n’est sans doute pas étrangère à son succès, réside dans le fait de proposer trois parcours variant de 600 pour les plus petits, à 1500 milles pour les trimarans géants. Ainsi tous partent de Cherbourg le même jour, pour arriver à La Trinité sur Mer dans des écarts de temps raisonnables.
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8/ Brest Atlantiques 2
Pas de date encore définie, pas de parcours officiel, mais les acteurs de la classe 32/23, celle des trimarans Ultims, ont bien prévu de s’organiser une épreuve rien que pour eux. Cette seconde édition de la Brest Atlantiques sera-t-elle aussi longue que la première qui avait emmené les duos dans un grand huit Brest-Rio-Le Cap- Brest ? Pas sûr à quelques mois de la Route du Rhum. Quant au nombre de participants, les cinq duos de la Jacques Vabre sont attendus. Ils pourraient même être deux de plus, si l’ancien Actual trouve un armateur, et que Francis Joyon se laisse tenter. Ayant vécu à distance mais tellement intensément la première édition, nous ne pouvons qu’espérer que le format double plus media man sera reconduit, le superbe contenu produit « in situ », qui compilé et produit a donné un superbe documentaire de 52 minutes, nous tenant en haleine quotidiennement.
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9/ Défi Azimut – 13/18 septembre
Si les Formule 1 ont des essais qualificatifs avant chaque Grand Prix, les 60 pieds Imoca se lancent sans échauffement sur les grands rendez-vous que sont le Vendée Globe, la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre. Depuis une dizaine d’année, le défi Azimut de Lorient remplit la fonction de warm-up de la saison pour les concurrents toujours plus nombreux d’une classe de top niveau. Alternant Runs de vitesse pure, parcours côtier (Tour de Groix) et hauturier (48h), le Défi Azimut permet aux équipages de se jauger avant le grand rendez- vous de l’automne, et au public de se passionner en suivant des courses au format court, où les écarts se comptent en secondes.
10/ Rolex Middle Sea Race – 22 octobre
L’automne en Méditerranée est imprévisible. Entre été indien et tempête dantesque (2007) toutes les conditions sont possibles et depuis sa création en 1968, la grande classique automnale a tout connu. Ce qui est pratiquement invariable en revanche, et qui participe à la légende, c’est son parcours. Départ et arrivée sont jugés depuis les remparts de La Valette, historique capitale de Malte. Entre-temps, le parcours de 607 milles, aura mené la flotte faire le tour de la Sicile dans le sens anti-horaire. Le record de participants a été établi en 2018, avec 130 voiliers de 29 nationalités différentes pour ce qui était alors la cinquantième édition. Le plateau est toujours aussi varié que le niveau est élevé, entre maxi professionnels, multicoques affutés et les meilleurs IRC du bassin Méditerranéen. La bataille fait rage, tant pour avoir les honneurs de la ligne en temps réel, que pour la victoire toutes classes en temps compensé.
11/ Route du Rhum – Départ le 06 novembre
Il y a 40 ans, Marc Pajot à bord du catamaran Elf Aquitaine entrait par la grande porte dans le grand livre de la course au large en solitaire. Qui pour lui succéder cette année au palmarès de la plus mythique des transats ? Cette question va nous hanter jusqu’en novembre, et elle aura six réponses pour autant de catégories. La route historique et unique reste immuable entre St Malo et Pointe à Pitre, autant dire que sauf hécatombe, comme en 2018, un Ultim devrait bien étrenner la ligne d’arrivée pour succéder au grand Francis Joyon. Derrière la régate sera à couteaux tirés en Imoca, Ocean Fifty et Class40. La flotte Rhum, monocoques d’un côté, multis de l’autre, sera certes plus hétérogène, mais la passion, l’enthousiasme et l’authenticité de coureurs souvent amateurs qui la composent, lui donnent un charme incroyable. Alors c’est certain, nous serons encore des milliers sur les falaises du cap Fréhel, venus saluer au cœur de l’automne, nos 120 héros solitaires partis à la poursuite du soleil des Antilles.
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12/ Sydney – Hobart – Départ le 26 décembre
Si les Français sont les maîtres du solitaire, les anglo-saxons sont les rois des courses en équipage. Au firmament de ces classiques, LA Sydney Hobart est une case à cocher impérativement au moins une fois dans la vie de tout amateur éclairé. Pour rejoindre la ligne de départ, quitter Darling Harbour en plein centre de Sydney, laisser l’opéra sur tribord et le Sydney Harbour Bridge sur bâbord. La ligne est là, exceptionnellement vierge des dizaines de bateaux bus qui sillonnent tous les jours la baie, mais cernée de milliers de bateaux spectateurs. L’Australie est parmi les pays au monde qui comptent le plus de bateaux par habitant et cela se voit. Sortis de la baie, prendre plein Sud, puis 600 milles nautiques plus tard, laisser Tasman Island sur tribord, et rentrer dans le port de Hobart, environ 2 jours plus tard pour les premiers maxi en temps réel. Mythique depuis 1945.
Retrouvez la première partie de la sélection Figaro Nautisme, des douze courses 2022 à ne surtout pas manquer, dans cet article.