37e Coupe de l'America Louis Vuitton : rencontre au sommet entre Nouvelle-Zélande et Angleterre !

Par Figaronautisme.com

Aujourd'hui a débuté à Barcelone la 37e Coupe de l'America Louis Vuitton. Emirates Team New Zealand, tenant du titre, a l'opportunité de remporter la Coupe pour la troisième fois consécutive — un exploit jamais réalisé auparavant. De son côté, INEOS Britannia, le Challenger officiel, a réussi à inscrire un bateau britannique dans la finale pour la première fois depuis 1964. La Grande-Bretagne, berceau de la Coupe de l'America, court après ce trophée depuis la première course autour de l'île de Wight en 1851.

En marge de la 37e Coupe de l'America Louis Vuitton, aujourd'hui marque la conclusion de la toute première Coupe de l'America Féminine Puig, dont les demi-finales se sont achevées hier soir, juste avant le coucher du soleil. Après quatre régates de flotte extrêmement serrées, Athena Pathway et Luna Rossa Prada Pirelli se sont affrontés et c'est l'équipe italienne qui l'emporte !

Course 1

Arrivant depuis la bouée de bâbord, ETNZ se cale à 2 minutes et 10 secondes, tandis que IB arrive en retard, étant hors des foils et contraint de virer à la limite droite pour entrer dans la ligne de départ.

ETNZ vire sous IB et les emmène dans la zone à un peu plus d'une minute du départ. ETNZ part à la limite droite et vire. IB continue plus longtemps avant de virer à nouveau pour la ligne. ETNZ vise la bouée de bâbord et réussit parfaitement son départ. IB est au vent et c'est une course à grande vitesse jusqu'à la limite gauche. ETNZ vire en premier et semble capable de croiser devant, ce qui force IB à virer sous eux et à se retrouver dans un vent perturbé.

C'est maintenant une course à grande vitesse vers le côté droit, et ETNZ gagne du terrain ici. IB vire avant la limite droite, ETNZ continue un peu plus loin avant de virer à son tour. Les deux bateaux se dirigent vers le milieu du parcours en tribord avant qu'IB ne vire et se fasse "face-planté" par ETNZ, qui se dirige vers la layline de tribord.

Au premier passage de la porte, ETNZ prend la marque de bâbord et empanne avec 24 secondes d'avance. IB suit et empanne immédiatement, couvert par ETNZ qui vire à la limite droite. IB trouve une bonne brise à gauche et réduit la distance avant d’empanner à la limite gauche. IB semble très rapide dans cette descente et a déjà gagné 100 mètres. ETNZ couvre l’empannage d’IB en tribord, puis couvre à nouveau lorsque IB empanne pour retourner à la limite gauche. ETNZ couvre à nouveau pour se préparer sur la layline de bâbord vers la porte sous le vent. Avant la marque, ETNZ empanne et prend la marque de bâbord pour remonter avec un delta réduit à 15 secondes.

IB vire immédiatement autour de la porte sous le vent, couvert par ETNZ qui défend le côté droit du parcours. C'est une course à grande vitesse sur tribord avant qu'IB ne vire vers la droite et soit de nouveau couvert de près par ETNZ. Longue remontée en bâbord vers la limite droite, ETNZ s'écarte. IB est forcé de virer et est à nouveau couvert par ETNZ. Longue remontée en tribord, suivant IB jusqu'à la limite gauche. IB vire, couvert par ETNZ, avec la deuxième porte en vue.

ETNZ empanne à la marque de bâbord tandis que le comité de course allonge les jambes à 1,85 mille nautique, avec une avance désormais de 36 secondes. IB arrive sur la layline de bâbord pour empanner à la marque tribord et opte pour une stratégie de séparation au début de la descente. ETNZ empanne pour couvrir tôt, puis rebondit à la limite gauche. L’avance dépasse désormais les 600 mètres avec deux jambes restantes après la prochaine porte sous le vent.

ETNZ empanne sur les rafales en descendant le parcours et arrive à la porte sous le vent, empannant sur la layline de bâbord et virant à la marque tribord (vue sous le vent) pour remonter avec une avance de 40 secondes. Voyant qu'IB a pris la marque de bâbord pour se diriger à droite, ETNZ vire tôt pour couvrir, puis couvre à nouveau à la limite droite et à la limite gauche. Un classique de la régate en duel, ETNZ ne permettant pas à IB de prendre de l’avance.

La remontée est très équilibrée, aucun des deux ne parvient à s’éloigner, mais c’est de limite en limite et ETNZ couvre chaque mouvement d'IB. À la dernière porte au vent, le vent faiblit et les deux bateaux arrivent depuis la layline de bâbord avec ETNZ empannant pour la dernière descente à la marque tribord avec une avance de 56 secondes. Le vent est très léger désormais, et les deux équipes doivent chercher les rafales pour descendre le parcours. Voyant le passage d'IB à la marque tribord, ETNZ empanne immédiatement pour couvrir et accélère sur tribord.

ETNZ réussit quelques empannages bien calculés pour atteindre la ligne d'arrivée depuis la layline tribord, ayant bien exploité les rafales sur le côté droit du parcours, et termine à plat pour enregistrer la première victoire de la 37e Coupe de l'America Louis Vuitton. Le delta final est de 41 secondes.

Course 2

À 2 minutes 10, IB s'élance avec force et tente de croiser. ETNZ arrive parfaitement à l'heure et empanne pour suivre IB, qui vire et suit ensuite ETNZ. Mais ETNZ revient agressivement sur IB en tribord avant de les suivre jusqu'à la limite droite. ETNZ vire haut sur la ligne avec 20 secondes restantes, puis revient de manière agressive sur la ligne d'IB. ETNZ commence du côté tribord et vire immédiatement à droite. IB a pris un meilleur départ et garde l'avantage.

IB se dirige vers la limite gauche et vire, tandis qu'ETNZ vire à droite. Lors du premier croisement, IB est contraint de passer derrière. IB se dirige maintenant à droite tandis qu'ETNZ continue à gauche avant de virer à nouveau. Lors du retour, IB est en tribord, mais ETNZ trouve une risée et parvient à croiser devant. La course est très serrée ici.

À la première porte au vent, ETNZ prend la layline tribord et vire autour de la marque de bâbord avec 11 secondes d'avance, tandis qu'IB opte pour une tactique différente et vire à la marque de tribord. ETNZ empanne pour couvrir lorsqu'ils voient IB accélérer sur la gauche, et IB prend la tête avec l'avantage de tribord, en croisant devant. IB semble rapide au portant. Les deux bateaux utilisent des tactiques opposées et, lors de l’empannage retour, ETNZ garde l'avantage en tribord et reprend la tête.

À la première porte sous le vent, les deux bateaux optent pour la marque de tribord, avec ETNZ qui vire après un empannage à faible vitesse, suivi par IB qui vire immédiatement. ETNZ se dirige vers la limite gauche avant de virer, suivant IB à travers le parcours. IB vire à la limite droite et ETNZ est en train de croiser mais décide de faire un empannage sous le vent, forçant IB à virer immédiatement à droite. Tout repose sur le choix des rafales ici.

ETNZ va loin à gauche avant de virer, tandis qu'IB va à droite et vire. Lors du croisement, IB a gagné du terrain, mais ETNZ est juste devant et se dirige à droite. À la deuxième marque au vent, ETNZ choisit d'arriver sur la layline tribord et vire autour de la marque de tribord pour se diriger à gauche sur la descente. IB vire autour de la marque de bâbord et opte pour une tactique différente en descendant à droite. ETNZ observe ce mouvement et empanne immédiatement pour couvrir, le vent se renforçant à droite, qu’IB est le premier à attraper. Un empannage à la limite de la part d'IB le rapproche d'ETNZ, qui croise et se dirige à droite pour attraper la brise.

ETNZ empanne à la limite droite, tandis qu'IB est parti sur la gauche du parcours et, lorsqu'ils se rejoignent, ETNZ a gagné et empanne devant IB. À la porte sous le vent, il n'y a presque plus d'écart, ETNZ vire à la marque de tribord tandis qu'IB empanne vers la marque de bâbord avec un delta de 10 secondes.

ETNZ empanne à la marque de bâbord avec une avance de 28 secondes, tandis qu'IB se dirige vers la gauche pour opter à nouveau pour une tactique différente. ETNZ empanne à la limite droite pour couvrir le mouvement d'IB et revient avec une bonne brise, portant l'avance à plus de 450 mètres. Les jambes sont maintenant réduites à 1,1 nm et il reste deux segments.

ETNZ part à gauche lors de la troisième remontée puis vire pour couvrir IB à droite. Lorsqu'ils se rejoignent, ETNZ a pris de l'avance et vire devant IB, les forçant à aller à droite, qui semble moins favorable. IB va à fond à droite et trouve une nouvelle brise tandis qu'ETNZ couvre ce mouvement, avec une avance de 250 mètres à l'approche de la porte au vent, alors que le comité de course raccourcit les jambes à 1,2 mille nautique.

ETNZ vire à la porte sous le vent rapidement, sur un seul bord, à la marque de tribord et vire immédiatement, tandis qu'IB vire à la marque de bâbord avec un retard de 32 secondes. Une manœuvre classique de match-racing de la part d'ETNZ : ils ne laissent aucun espace de manœuvre à IB et couvrent intelligemment lorsque IB vire pour revenir vers le milieu du parcours. IB vire à nouveau vers la droite, mais ETNZ est clairement en contrôle à ce stade, sur la jambe 7, et vire à la dernière porte au vent, en sortant de la layline tribord, pour empanner à la marque de bâbord et se diriger vers l’arrivée avec 33 secondes d’avance.

IB vire à la marque de tribord pour tenter une tactique différente et, à ce moment, ETNZ empanne à la limite droite pour couvrir et revient sur la ligne d'IB. Ils empannent pour une longue descente en tribord jusqu'à la layline tribord avant un dernier empannage pour l'arrivée. Le score est désormais de 2-0 pour Emirates Team New Zealand dans la 37e Coupe de l'America Louis Vuitton. Le delta final est de 27 secondes.

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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