Nous avons testé pour vous : une semaine de navigation sur la Saône avec Le Boat

Alors que la France sortait doucement du confinement au mois de mai, la question s'est posée : qu'allons-nous faire pour les vacances cet été ? Comme la très grande majorité des Français, nous sommes restés en France. Mais avec l'envie de sortir des sentiers battus : une occasion rêvée pour s'initier à la navigation fluviale avec Le Boat au départ de Saint-Jean-de-Losne en Bourgogne-Franche-Comté.

En France, il y a 6 700 km de voies navigables et pourtant, la découverte de l'Hexagone à travers ses fleuves et ses canaux reste une activité encore méconnue alors qu'elle est très populaire pour d'autres européens comme les Allemands et les Hollandais qui viennent tout au long de l'année découvrir la France par les eaux intérieures. Cette année, les vacances d'été s'étant déroulées dans un contexte particulier, il a fallu revoir les plans de voyage : compliqué d'envisager des vacances à l'étranger, mieux valait rester en France. Mais là aussi, difficile de choisir la destination : où aller pour éviter la foule tout en s'évadant le temps d'une semaine ? C'est alors que la navigation fluviale est apparue comme évidente. Le projet d'une semaine de navigation en Bourgogne-Franche-Comté s'est très rapidement mis en place avec Le Boat.

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Base Le Boat à Saint-Jean-de-Losne (21)© Nathalie Moreau

Qu'est-ce que Le Boat ? Le Boat est le leader des croisières fluviales et locations de péniches en Europe et au Canada. On retrouve en Europe les péniches Le Boat aux quatre coins de la France, en Italie, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Irlande, en Belgique, en Ecosse et en Allemagne. Du côté des bateaux à louer, il y en a de toutes les tailles, pour des vacances en couple, en famille ou entre amis, de 2 à 12 personnes.

Pour notre semaine en Bourgogne-Franche-Comté, nous sommes partis du 1er au 8 août à six personnes et au départ de la base de Saint-Jean-de-Losne pour une navigation sur la Saône. Voici le journal de bord de notre semaine de navigation, en pleine nature et au calme !

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Notre bateau : un Horizon 4, avec quatre cabines et un immense flybridge© Nathalie Moreau

Jour 1 : Le rendez-vous était fixé entre midi et 14h à la base de Saint-Jean-de-Losne. Nous arrivons à 13h sous une très forte chaleur. Malgré les restrictions dues au Covid-19 qui interdisent la présence de plus de deux clients à l'accueil, nous n'attendons pas longtemps pour valider notre arrivée et nous partons ensuite faire des courses, afin d'être opérationnels pour le départ. A 16h, c'est l'heure du briefing à bord pendant 30 minutes, suivi d'un tour du port afin de tester le bateau et de réaliser des manoeuvres. Notre bateau est un Horizon 4, il mesure 13,50 mètres : il faut bien anticiper les manoeuvres avec cette taille imposante !

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Tour du port pour la prise en main, avant de partir© Nathalie Moreau

A 17h, nous quittons le port direction le port de Seurre à 2h de navigation sous une pluie battante. L'occasion de tester le cockpit intérieur ! La visibilité n'est pas optimale, alors nous retournons dans le cockpit extérieur sur le pont supérieur. A 19h, nous franchissons notre première écluse : léger stress de la première fois mais tout se déroule sans accroc, nous arrivons à Seurre à 19h30. L'amarrage se fait sans encombre mais nous nous rendons compte une fois à terre que nous avons amarré dans le mauvais sens : la borne électrique est trop éloignée, nous ne pourrons pas recharger cette nuit : erreur de débutant.

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Arrivée à la tombée de la nuit à Seurre, premier port de la semaine.© Nathalie Moreau

Jour 2 : Après une première nuit très confortable, direction Verdun-sur-le-Doubs en 3h30 dont 1 heure au passage d'écluse. Lors d'une écluse automatique avec éclusier, la manoeuvre est relativement simple : des feux vert et rouge indiquent si l'écluse est occupée, fermée ou accessible. Si elle est occupée, il suffit de s'amarrer au ponton d'attente.

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Un feu rouge : l'écluse est en cours d'utilisation, il faut attendre que le bateau sorte et que le feu passe au vert.© Nathalie Moreau

Une fois dans l'écluse, qu'elle soit montante ou descendante, il faut correctement se placer, mettre le moteur au point mort puis amarrer le bateau aux bollards à l'avant et à l'arrière sans faire de noeud et tenir fermement l'amarre après l'avoir enroulée autour du taquet.

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Port de Verdun-sur-le-Doubs© Nathalie Moreau

Jours 3+4 : navigation facile de 2h30 jusqu'à Châlon-sur-Saône, pas d'écluse. L'accueil au port est parfait et très agréable : on nous aide à nous amarrer au ponton, et on nous donne plein d'informations pratiques sur la ville et les commerces à la capitainerie. Bon à savoir : il y a un panneau sens interdit qui régule le sens de circulation dans le port qui est très peu visible car dissimulé par les arbres : beaucoup de bateaux ont dû faire demi-tour ! Mais en regardant scrupuleusement la carte founie lors du départ, il n'y a pas de problème. Nous décidons de passer deux nuits à Châlon afin d'aller découvrir le village de Rully et ses caves à vélo. A la base Le Boat, on nous avait annoncé une balade d'une heure, c'était optimiste : nous avons mis plus de 2h à l'aller, mais la balade en valait la peine, même si à l'arrivée nous n'avons pas pu déguster les vins de Rully : Covid-19 oblige !

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Arrêt au port de Châlon pour deux nuits.© Nathalie Moreau

Jour 5 : Après deux jours en ville, nous avons des envies de nature et de tranquillité : nous remontons la Saône vers Verdun-sur-le-Doubs pour naviguer sur le Doubs, un affluent, en 3h de navigation. Après une observation attentive des deux rives, nous trouvons un espace dégagé et facile pour amarrer le bateau pour la nuit. Une après-midi 100% détente entre baignade, bronzette, jeux de société et observation des étoiles une fois la nuit tombée, un splendide spectacle loin des lumières de la ville.

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Journée et nuit en pleine nature sur le Doubs© Nathalie Moreau

Jour 6 : Nous sommes réveillés à 6h30 par les cris d'une personne sur la berge : il s'agit d'un pêcheur et visiblement, nous nous sommes amarrés sur sa berge. Il nous informe gentiment que dès qu'une berge est légèrement aménagée (à savoir quelques bouts de bois) elle est utilisée par un pêcheur. Il nous laisse finir notre nuit et à 8h30, nous larguons les amarres direction Auxonne à 8h de navigation d'ici. Nous nous relayons à la barre, le temps est au beau fixe. Nous découvrons au fil de l'eau des paysages verdoyants et nous en profitons pour observer toutes sortes d'oiseaux.

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Ecluse à déclenchement manuel : il faut attraper la tige et la tourner d'un quart de tour vers la droite pour activer l'écluse© Nathalie Moreau

Avant d'arriver à Auxonne, il y a trois écluses : deux automatiques et une écluse à déclenchement manuel. Nous n'avons pas eu de formation particulière pour ce type d'écluse si ce n'est la vidéo obligatoire avant l'embarquement. Le principe : un câble traverse le canal à quelques mètres de l'écluse avec au milieu une perche. Il faut tourner cette perche d'un quart de tour pour indiquer notre présence et enclencher l'écluse. Une fois les portes ouvertes, le principe à l'intérieur reste le même sauf que la fermeture des portes est manuelle : une tige bleue est à soulever lorsque le bateau est bien amarré. Nous avons trouvé ces informations dans le manuel donné lors du départ, et en cherchant sur internet : nous avons réussi à passer cette écluse avec stress mais avec succès !

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Prêts à s'amarrer dans l'écluse !© Nathalie Moreau

Le soir, nous nous apercevons que le frigo et le congélateur ne fonctionnent plus : il y a une panne de courant dans la cuisine uniquement ! Il est trop tard pour appeler la base. Le lendemain matin, nous avons un conseiller au téléphone très efficace : il suffit de désactiver tous les coupe-circuits puis de les rallumer un par un.

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Arrivée à Auxonne.© Nathalie Moreau

Jour 7 : Dernier jour, il est temps de retourner à Saint-Jean-de-Losne. Le bateau doit être rendu samedi matin à 9h, nous décidons alors qu'il est plus prudent d'être à la base la veille au soir, surtout avec le passage de cette même écluse à déclenchement manuel qui nous a causé quelques soucis.

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Il faut encore attraper la tige !© Nathalie Moreau

Lors du passage de l'écluse, comme nous nous sentions expérimentés, c'est sereins que nous activons la perche, puis rentrons dans l'écluse. Nous sommes en train de nous amarrer côté bâbord lorsqu'un autre bateau Le Boat de la même taille que le nôtre rentre dans l'écluse. Cette dernière n'est pas très longue, le bateau rentre tout juste en s'amarrant du côté tribord. Avec un bateau de cette taille, la répartition des rôles lors du passage d'écluse est primordial : la personne à l'avant du bateau ne peut pas voir ce qu'il se passe à l'arrière et inversement. Il faut impérativement une personne sur le pont supérieur qui donne les directives. Alors que le second bateau était toujours en train de s'amarrer, un des membres de notre équipage placé à l'avant active la fermeture des portes sans prévenir. Elles se ferment rapidement et l'eau commence à monter. Panique à bord de l'autre bateau, il n'est pas amarré à l'avant ! Ils réussissent in extremis à passer l'amarre autour du second bollard. C'est alors que nous nous apercevons que dans un moment de panique, la même personne de notre équipage a fait un noeud de 8 au niveau du taquet. Le bateau continue de descendre, impossible de défaire le noeud, seule solution : couper l'amarre ! Ce que nous faisons rapidement puis nous replaçons l'amarre restante, tout se termine bien malgré deux belles frayeurs ! Moralité : ne jamais prendre de décision sans consulter le reste de l'équipage et ne jamais faire de noeud dans une écluse. Le risque ? Pendre le bateau.

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Retour vers Saint-Jean-de-Losne© Nathalie Moreau

Les +

- Le confort à bord : quatre cabines avec chacune une salle de bains privative, une cuisine aménagée avec plaques au gaz, un frigo et un congélateur séparé, une grande table avec banquette

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L'Horizon 4 est équipé de 4 cabines, dont 2 cabines avec lit double.© Nathalie Moreau

- Le pont supérieur : plancha, cockpit, banquette en U, grands bains de soleil... un réel espace de vie

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Sur le pont supérieur : une plancha, un évier, une table et une large banquette en forme de U ainsi que le cockpit, et les bains de soleil.© Nathalie Moreau

- L'espace et la circulation à bord (6 personnes à bord pour un bateau prévu pour 8+1)

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Cuisine équipée, table avec banquette et poste de pilotage avant d'accéder aux cabines.© Nathalie Moreau

- La formation conduite et manoeuvres avant le départ

Les -

- Le cockpit intérieur : visibilité très faible avec cette taille de bateau

- Manque d'infos techniques et pratiques pour gérer des pannes simples comme celle du frigo, qui semble assez fréquente

- La formation sur les différentes écluses, trop légère pour une étape pourtant cruciale sur le trajet

Le budget

Il faut compter environ 6 000 euros pour une location la première semaine d'août. A ce prix s'ajoute le carburant : il faut verser un acompte (275 euros) puis au retour, payer la différence à savoir dans notre cas 356,58€, soit un total carburant de 631,58 euros. Ensuite, il y a les frais lors des nuits dans les ports, et le plus cher a été Châlon-sur-Saône : 53,40 euros pour deux nuits (eau et électricité incluses). Enfin, si vous souhaitez louer des vélos, il faut compter 49 euros par vélo.

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Nous avons loué 6 vélos avec le départ, à 49? la semaine par vélo.© Nathalie Moreau

Pour conclure

La navigation fluviale est, malgré ce que l'on pourrait croire, facilement accessible à tous. Le Boat propose plusieurs vidéos explicatives sur leur site sur les différents types de situation que l'on peut rencontrer lors de la navigation. Cela permet d'être serein lors des premières heures de prise en main. Le passage de la première écluse reste le moment le plus stressant mais une fois passée, on devient plus confiant pour la suite. Il y a certaines règles à connaître et à respecter, mais globalement on se rend compte au fil de l'eau, qu'il s'agit surtout de bon sens.

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© Nathalie Moreau

En ce qui concerne la région Bourgogne Franche-Comté, nous avons choisi de nous arrêter dans des villages avec une histoire (constructions Vauban, port d'hiver de Jules César...). Malgré tout, nous avons été légèrement déçus du manque de vie lors de nos escales à terre. Est-ce une conséquence de la crise du covid-19 ? ou bien une question de calendrier, tout est fermé au mois d'août ? Cette région est idéale si vous souhaitez être le plus au calme possible et croiser très peu de monde à terre et même sur l'eau (surtout avec la situation actuelle).

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© Nathalie Moreau

Nous sommes sûrs de renouveler l'expérience avec Le Boat, en Alsace ou en Bretagne la prochaine fois !

L'équipe
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
METEO CONSULT
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…