
Résolument tournée vers le sport, la Ville de Nice accueille pour la deuxième année consécutive les Extreme Sailing Series du 18 au 21 octobre. Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, a accepté d’expliquer au Figaro Nautisme les raisons qui l’ont poussé à ouvrir son plan d’eau à l’avant-dernier Act de la saison.
Quelle est la politique de la ville de Nice en matière de nautisme?
De manière générale, la ville de Nice mène une politique sportive très active. Cela contribue à faire parler de notre Cité. D’ailleurs, dix médailles ont été remportées par des Niçois aux derniers Jeux Olympiques. La ville est très proche de la montagne et de la mer à la fois. Il était primordial qu’elle renoue avec de grandes épreuves de voile et s’investisse dans des évènements qui valorisent le milieu naturel. Nous avons donc accueilli la Louis Vuitton Cup il y a trois ans. Nous recevons aussi une manifestation de vieux gréements depuis l’an dernier et accueillerons peut être une arrivée du Tour de France à la Voile en 2014. En outre, notre école de voile est en train de prendre de l’envergure. J’espère qu’elle permettra de faire émerger une nouvelle génération de champions.
Pourquoi les Extreme Sailing Series ?
Je cherchais une compétition de voile qui remporte l’adhésion du public. Le format de match racing de la Louis Vuitton Cup a beaucoup plu. Je me suis ensuite tourné vers les Extreme Sailing Series, qui ont une image très forte. Les meilleurs compétiteurs du monde s’affrontent sur des catamarans spectaculaires, qui ont la particularité de pouvoir virer très près du bord. Du coup, même les néophytes se laissent prendre au jeu, d’autant que les enjeux sont très serrés sur chaque manche. Toute la ville vit à l’heure de ce rendez-vous pendant quelques jours.
Quelles sont les retombées pour la ville ?
Les Extreme Sailing Series mettent en valeur notre beau plan d’eau. La compétition est couverte par de grands médias et génère de belles images. L’an dernier, un Neo-Zélandais qui venait pour la première fois régater à Nice m’a dit que notre baie valait celle d’Auckland. Derrière, il y a un réel intérêt économique pour Nice. Nous misons beaucoup sur le tourisme d’affaires et l’évènementiel. Ce foisonnement d’évènements dope la ville sur le plan économique dans une période où il faut souvenir l’activité. La présence de spectateurs, mais également de l’organisation et des skippers génère des retombées économiques supplémentaires.
Reverra-t-on les Extreme Sailing Series à Nice l’an prochain ?
Oui. C’est une épreuve qui s’adapte parfaitement à notre plan d’eau et qui a su trouver son public. J’essaie de sanctuariser ce rendez-vous que les Niçois ont adopté.