
Pete Goss et son ami Andy Warrender, qui s'étaient élancés de Davenport le 29 décembre dernier pour un périple autour de la Tasmanie à bord de kayaks de mer, ont bouclé la boucle le week-end dernier.
Le navigateur Pete Goss, ex-concurrent du Vendée Globe, qui était revenu à la course au large en 2010 sur la Route du Rhum s’était lancé un nouveau défi : effectuer le tour de Tasmanie avec escales dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à bord d’un kayak de mer. Un défi qui a pris forme quant il a quitté Davenport fin décembre aux côtés de son ami Andy Warrender, pour un périple d’environ 1.500 kilomètres. Les deux hommes, soutenus par la marque Gore-Tex, ont bouclé leur circumnavigation le week-end dernier, après 50 jours d’aventure, au cours desquels ils ont rencontré des conditions climatiques diverses et variées.
Malgré un chavirage au compteur, ils gardent de leur aventure de très bons souvenirs des plages magnifiques, des eaux translucides, de leurs rencontres avec des raies, des dauphins, des albatros et des wombats ou encore de leurs nuits à la belle étoile dans des endroits isolés et sauvages. « Si je devais retenir une partie du voyage, ça serait la côte ouest pour son côté sauvage et isolé. Pour moi, l’endroit le plus beau dans lequel nous sommes allés est la Péninsule Freycinet », commente Pete Goss, qui estime que leur aventure a dépassé leurs attentes. « Nous avons été reçus partout avec beaucoup de générosité et de gentillesse. La Tasmanie est un endroit vraiment spécial. Il n’y a pas eu de moments difficiles. C’était une aventure géniale. Bien sûr, nous avons dû travailler dur, mais ce voyage a été rempli de joie du début à la fin. Maintenant, nous sommes plus minces, en meilleure forme et plus heureux qu’avant », ajoute-t-il. Pour Andy Wanderer, cette circumnavigation est l’aboutissement d’un rêve de longue date. « Du point de vue d’un kayakiste, la Tasmanie offre toutes les variétés de navigation possible, des mers difficiles à la houle des mers du Sud, en passant par des eaux tropicales idylliques. C’était génial ». Si les deux hommes ont ramé la plupart du temps, ils se sont également servi d’une voile imaginée par Pete Goss, qui leur a permis de s’aider du vent pour progresser quand les conditions le permettaient. « Si les technologies et l’innovation issues d’autres disciplines peuvent rendre la vie plus facile et améliorer le design, moi je dis pourquoi pas ? », soulignait Pete Goss avant le départ.
Et comme lors de chacune de ses aventures, Pete Goss a souhaité faire partager son périple au plus grand nombre. Le grand public a donc pu suivre leur avancée sur le site Internet du navigateur britannique, et le soutenir tout au long de la circumnavigation. Pour l’heure, il n’a pas encore décidé de quoi sa prochaine aventure sera faite, mais il a plusieurs idées en tête.
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