Exposé à flot au Miami Yacht Show 2020, le nouveau 48 Wallytender X est la version hors-bord du modèle lancé l'automne dernier au Cannes Yachting Festival et au Monaco Yacht Show. Imaginé par Luca Bassani, le fondateur emblématique du chantier, et par l'équipe du Groupe Ferretti, ce bateau à moteur de 14 mètres conserve la ligne habituelle des Wally : étrave droite et ligne tendue. Pas d'évolution notoire depuis les années 2000 à l'exception d'un système qui élargit latéralement les pavois au mouillage. Fabriquée à base de fibre de carbone, la coque du Wally se veut moderne et plus légère que les day-boats concurrents...
55 noeuds en pointe : il va y avoir du sport !
Vous l'avez compris, le changement notoire se situe sur le tableau arrière du Wally avec la présence de quatre hors-bord Mercury 450R. Le chantier italien a choisi les modèles les plus performants et les plus légers du marché dans cette catégorie "haute performance". D'après les premiers tests, le 48 Wallytender X devrait atteindre les 55 noeuds pour une vitesse de croisière de l'ordre de 40 noeuds. A cette vitesse, son autonomie serait d'environ 320 milles nautiques, grâce à la présence de gros réservoirs d'essence !
Un faible tirant d'eau pour les Bahamas
Le constructeur italien souligne aussi l'avantage de la propulsion hors-bord concernant le faible tirant d'eau du bateau (environ 70 cm) qui permet de naviguer dans les eaux peu profondes de la Floride et des Bahamas. Dans ce cas, il suffit de relever les moteurs Mercury au mouillage. Enfin, par rapport à la version in-board, le chantier a travaillé sur la réduction du bruit et des vibrations à haute vitesse. Ce que nous n'avons pas vérifié.
Un poste de pilotage 100% Wally !
A bord, le Wally 48 n'a pas beaucoup évolué avec toujours un plancher en teck de belle facture, de généreux bains de soleil à l'avant comme à l'arrière, un poste de pilotage accueillant avec T-top, de larges banquettes et un volant central bordé par l'électronique et les joysticks. On aurait apprécié des sièges plus "sport" en rapport avec la puissante motorisation hors-bord. En effet, considéré comme "tender" mais vendu aussi comme dayboat, le concept de ce Wally se cherche un peu. Sur ce marché, il devra affronter d'autres modèles concurrents notamment italiens (Pardo, Azimut, etc) beaucoup plus confortables.
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