10 gestes pour naviguer tout en protégeant les océans

Culture nautique

Naviguer, c’est avant tout être en contact avec un milieu naturel, vivant, que chaque marin sait être fragile. Pour protéger cette mer que nous aimons tant et limiter notre impact à chacune de nos navigations, nous vous proposons 10 gestes simples. A utiliser sans modération !

Le constat est amer mais… même dans les mouillages les plus solitaires et lointains – ici aux Maldives – on trouve de nombreux déchets humains sur les plages et dans les fonds marins… ©JC Guillaumin
Naviguer, c’est avant tout être en contact avec un milieu naturel, vivant, que chaque marin sait être fragile. Pour protéger cette mer que nous aimons tant et limiter notre impact à chacune de nos navigations, nous vous proposons 10 gestes simples. A utiliser sans modération !

Protéger la mer : une nécessité pour préserver notre avenir

Un océan en bonne santé est indispensable à l’équilibre de notre petite planète bleue. Ni plus, ni moins. 70% de la terre est constitué… de mer. Et c’est dans ces fonds marins que prolifère le plus grand écosystème du monde (on trouverait, dans les abysses et selon les estimations, jusqu’à plus d’un million d’espèces non encore répertoriées). La moitié de la population du globe en tire sa principale source de protéines. Les fonds marins sont aussi une manne de terres rares et de ressources énergétiques. Par ailleurs, l’incroyable biodiversité marine nous offre des molécules incroyables à destination de la biomédecine, capables de fournir dans l’avenir de nouvelles pistes thérapeutiques.

Vous en voulez encore ?

Les océans sont le régulateur climatique qui fait de notre planète un havre où il fait bon vivre. D’où l’importance de protéger cet écosystème unique et si indispensable à notre survie !

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80% des déchets que l’on trouve en mer ou sur les plages proviennent des fleuves et des rivières. Il en reste donc 20% qui sont imputables aux marins que nous sommes ! © Pexels Lucien Wanda

Quel est l’impact réel d’une navigation ?

Chacun de nous en navigant, au mouillage et encore plus en plongée, se rend compte au quotidien de la dégradation de la situation écologique des océans. Herbiers détruits par les mouillages sauvages, omniprésence des plastiques et autres déchets humains dans les fonds marins, désertification des zones autrefois poissonneuses et arrivée de poissons exotiques dans nos eaux tempérées : cela ne tourne plus très rond !

Et sans se flageller, nous avons tous conscience que chacun de nos gestes a une incidence sur notre environnement. Y compris nos navigations. Une étude récente d’un constructeur de catamaran installé à La Rochelle (le chantier Fountaine-Pajot) a démontré que 80% de l’empreinte carbone des bateaux du chantier provient de son utilisation et seulement 20% de sa production. Et ce sont bien nous, plaisanciers, qui utilisons les bateaux…

Pour limiter notre impact lors de nos sorties en mer, des solutions simples et faciles à mettre en place existent. De petits gestes qui, multipliés par les millions de plaisanciers qui naviguent de par le monde – sans compter les marins professionnels – peuvent faire une vraie différence.

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9m de long, 7 tonnes de déplacement, FlipFlopi est un bateau exclusivement construit à base des déchets plastiques ramassés sur les plages…

Concrètement, comment faire pour limiter notre impact ? 10 gestes simples et utiles pour naviguer eco-responsable :

1- - Rien à la mer – tout dans les poubelles

On commence par le B.A.ba ? La mer est capable de digérer beaucoup (notamment 90% des fameux gaz à effets de serre), mais elle a du mal avec le plastique, le verre et les produits chimiques (tels que les produits vaisselle et les crèmes solaires, etc.). Alors la règle numéro un, surtout dans le cas d’une sortie en mer à la journée ou de quelques jours : on ne jette rien à la mer et on ramène TOUS ses déchets au port.
Simple et efficace !

Si vous êtes en mer (au moins à 12 milles de la terre – c’est la loi) vous pouvez évacuer vos eaux noires. Pour les déchets organiques, ne pas les jeter à la mer au mouillage, l’idéal étant d‘être au moins à 3 milles de la côte pour éviter qu’ils ne s’échouent sur une plage voisine. Tous vos autres déchets reviennent avec vous au port ! Plusieurs études ont documenté la provenance des déchets qui se retrouvent en mer : 80% viennent des rivières et des fleuves et donc de l’intérieur des terres. Cela laisse 20% des plastiques en mer qui proviennent soit des littoraux, soit des bateaux. Nous avons donc largement notre part à faire pour limiter - utilement – la quantité de plastique dans nos mouillages préférés.

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La règle est simple : on ne rejette rien à la mer et on ramène tout au port où des dispositifs existent pour faciliter la vie des plaisanciers. Autant en profiter !

2- Utiliser au maximum les installations sanitaires des ports

Nous sommes – d’après le secrétariat d’Etat chargé de la mer – 13 millions de plaisanciers en France et les immatriculations de bateaux de plaisance augmentent de 12 000 unités par an. Voilà qui fait du monde sur l’eau ! Heureusement, pour éviter de jeter à la mer (voir le point 1) nos déchets, nous avons la chance de pouvoir compter sur 473 installations portuaires sur le littoral français. Des ports le plus souvent bien équipés. Alors en escale, profitez-en pour vider vos poubelles préalablement triées, vidanger vos réservoirs à eaux noires et grises et utilisez toujours les sanitaires à disposition pour éviter de polluer les eaux du port (ce qui est bien sûr formellement interdit…).

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Dans certains ports (ici à Port Leucate), des trappes sont situées devant les bateaux pour faciliter les vidanges des cuves à eaux noires et/ou grises. Pratique, utile et facile à utiliser : une organisation qu’il faudrait développer…

3- Mouillage : les bonnes pratiques pour respecter les fonds marins

Avec de plus en plus de bateaux sur nos côtes, les mouillages les plus sympas sont souvent… surchargés. Alors imaginez les fonds marins, labourés par les ancres et les chaînes de tous ces bateaux : un arasement en règle auquel pas grand-chose ne survit ! Pour protéger les fonds marins, priorisez toujours l’utilisation de bouées si elles sont présentes. Sinon, soyez attentif à l’endroit où vous mouillez : toujours sur fond de sable ou de vase, jamais dans les herbiers qui sont des zones extrêmement sensibles et fragiles. L’idéal est d’utiliser un orin pour pouvoir relever l’ancre en étant à l’aplomb du bateau pour éviter de faire racler sa chaine sur des dizaines de mètres et de tout arracher dans les fonds…

4- Réduire sa vitesse pour éviter les dommages de la pollution sonore

Nos bateaux, qu’ils soient à voile et a fortiori à moteur, sont extrêmement bruyants pour la faune aquatique. Dans les zones naturelles protégées, mais aussi à proximité des plages et en général de toutes les zones sensibles, soyez vigilant et réduisez toujours votre vitesse. Cela va limiter les bruits générés par le moteur, mais aussi ceux liés aux vibrations et aux vagues tapant sur la carène. Un peu de calme pour les bateaux au mouillage, mais aussi pour les habitants des fonds marins.

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Pour éviter de faire tourner des groupes électrogènes ou ses moteurs pour produire de l’électricité, il existe des solutions efficaces comme les panneaux solaires, les éoliennes ou les hydrogénérateurs. © Sunreef Yachts

5- Limiter sa consommation de carburant : un plus pour la planète (et votre porte-monnaie)

Les émissions générées par l’utilisation des énergies fossiles sont – c’est scientifiquement démontré aujourd’hui – une des causes du dérèglement climatique. Un moteur mal réglé ou qui n’est pas adapté à la carène de son bateau ou encore mal utilisé, c’est-à-dire loin de sa plage de rendement optimal et votre consommation de carburant explose. Faites réviser vos moteurs une fois par an, n’hésitez pas à réduire votre vitesse au moteur d’un ou deux nœuds et vous serez surpris de voir votre consommation s’effondrer. Pour générer l’énergie du bord, panneaux solaires, éoliennes ou hydrogénérateurs permettent de se passer des moteurs pour charger les batteries. Tenez-vous au courant des évolutions techniques : les aides au pilotage modernes permettent d’optimiser sa route, sa vitesse et donc, sa consommation, y compris avec un voilier. Enfin, les moteurs récents ont des performances bien supérieures en termes de rendement et de consommation par rapport aux modèles ayant ne serait-ce qu’une dizaine d’années. Remotoriser son bateau permet donc de rajeunir son unité et donc de lui faire reprendre de la valeur, d’économiser sur sa consommation d’essence et de faire un geste pour la planète. C’est gagnant – gagnant !

6- Un bateau au bon poids pour consommer moins

Les architectes sont capables de dessiner des merveilles de technologie pour nous emmener profiter des plus beaux mouillages dans les meilleures conditions de navigation possible. Pour en bénéficier au maximum, à vous de respecter les poids en charge maximum conseillés par les constructeurs. Sur les plus petits bateaux, la répartition de ces poids est aussi essentielle pour un bon fonctionnement de la carène.

Il n’est pas forcément utile, par exemple, d’embarquer 400 litres d’eau pour une sortie à la journée, ni un avitaillement pléthorique. Et que dire des souvenirs collectés au cours des dix dernières années de croisières en Méditerranée ? N’hésitez pas à faire un gros ménage à bord, vous serez étonné de voir les tonnes (!) d’objets inutiles que nous sommes capables de garder à bord de nos bateaux, au détriment de son fonctionnement optimal (voir le point 5)…

7- Soigner la ventilation et l’isolation pour éviter une surconsommation d’énergie

Les bateaux modernes sont souvent suréquipés, proposant un confort « comme à la maison ». Climatisation, chauffage, réfrigérateur(s), congélateur(s), machine à glaçons, four traditionnel et à micro-ondes, lave-vaisselle, machine à laver le linge avec son sèche-linge, cafetière électrique, bouilloire et autres robots ménagers se retrouvent sur nombre d’unités. Et tous ces équipements demandent énormément d’énergie pour fonctionner. Pour éviter une inflation du parc batteries et des solutions pour le charger, vous pouvez commencer par être très regardant sur la ventilation de votre bateau et sur l’isolation pour réduire drastiquement l’utilisation de la clim et garder le froid dans les réfrigérateurs et congélateurs. Au-delà de l’économie réalisée (pour la planète et votre porte-monnaie), ne pas avoir à se soucier de la gestion de la charge des batteries est franchement… reposant !

8- La pêche en mer : connaître la réglementation pour sauvegarder la ressource

A l’heure des chalutiers-usines de plus de 100m de long, cela peut paraître un peu utopique mais… connaître et respecter la réglementation en matière de pêche récréative est essentiel, aussi, à la sauvegarde de la ressource. Selon les zones où vous allez naviguer, les règles peuvent être différentes sur le matériel autorisé, le type de pêche possible, la taille minimum des poissons et bien sûr les périodes où les captures sont autorisées ou non. Et petit rappel, on ne prélève que ce qu’on peut consommer.

9- Respecter les distances avec les animaux marins

Si les orques du détroit de Gibraltar sont fuies par tous les marins depuis 2020 (voir nos articles ici et ici), les autres animaux marins auraient plutôt tendance à être suivis voire poursuivis par les bateaux dès qu’ils sont aperçus du bord. Un globicéphale est en vue ? On vire forcément de bord pour aller l’admirer. Et que dire d’un requin baleine pour ceux qui ont la chance d’en repérer un ? Et les dauphins que l’on poursuit en espérant qu’ils viennent jouer dans l’étrave de notre bateau ? Au-delà de déranger ces animaux sauvages, le risque est bien évidemment de les blesser en s’approchant trop près et de les empêcher de se nourrir en les perturbant ou en faisant fuir leur pitance. Avec du bon sens (marin), on peut sans souci observer ces merveilles avec qui nous partageons l’océan en respectant une approche silencieuse, à vitesse très réduite et en maintenant une distance d’au moins 100m entre eux et le bateau. De quoi permettre à chacun de profiter, sans pour autant déranger l’autre !

10- Utiliser des produits de nettoyage adaptés et respectueux

On ne rejette rien à la mer, c’est la base (voir le point n°1). Y compris les eaux noires (celles des toilettes) et des eaux grises (celles des eaux de lavages/cuisine, etc.) qui ne peuvent être vidangées qu’à plus de 12 milles des côtes, mais idéalement vidées dans les points de traitement présents dans les ports, même si cela n’est pas toujours très pratique. Étonnamment, ce sont les eaux grises qui sont les plus dangereuses pour l’environnement, car elles contiennent des produits d’entretien comme des détergents, lessives, liquides vaisselle et autres joyeusetés plus ou moins chimiques. L’idéal est bien sûr d’utiliser des produits utilisant des agents nettoyants d’origine végétale et entièrement biodégradables. Mais même dans ce cas, la pollution engendrée n’est pas nulle : les tensio-actifs (les fameux agents nettoyants) s’accumulent dans les fonds marins et les sédiments et contaminent les racines des algues. Le risque est alors de limiter la capacité de photosynthèse de la plante… Il n’existe aucun produit d’entretien qui soit complétement anodin. Il faut donc absolument en limiter l’utilisation à bord et ne vidanger ses eaux grises que dans les points de collecte ad hoc. Et pour ce qui est de laver votre pont, avez-vous déjà essayé avec de l’eau tout simplement ? Très efficace et avec de l’eau de mer, c’est encore mieux !

Bonnes navigations estivales et profitez-en bien !

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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