
Un nouveau chapitre pour les grands multicoques de croisière
Conçu dans la Sailing Valley bretonne, ANAHITA se positionne comme une pièce maîtresse du savoir-faire français. Sa structure mêle carbone pré-imprégné et matériaux infusés selon les standards hérités de la course au large. Résultat : un déplacement de seulement 35 tonnes lège, soit près de 60 % de moins qu’un yacht traditionnel de même longueur. Cette légèreté ouvre la voie à des performances inédites, tout en conservant une stabilité remarquable.
ANAHITA revendique une ambition rare : combiner la précision d’un bateau taillé pour la vitesse et le confort d’un yacht long-courrier. Capable de filer à 25 nœuds en croisière et de traverser l’Atlantique en environ six jours, il promet une navigation plus libre, plus autonome et plus audacieuse. Son tirant d’eau réduit lui permet d’atteindre des mouillages souvent inaccessibles aux unités de cette taille.
Une silhouette pensée comme une sculpture
Avec ses lignes signées VPLP Design, ANAHITA joue sur les codes de l’aérien : volumes tendus, équilibre millimétré et finesse inspirée à la fois de la course au large, de la Formule 1 et de l’aviation.
Yann Prummel résume cette démarche comme « un travail d’interprétation à partir du water strider », cet insecte capable d’allier vitesse, stabilité et précision. Une métaphore qui illustre le défi : maîtriser la masse, harmoniser les proportions et créer un trimaran puissant sans jamais donner la sensation d’un bateau lourd.
À bord, les volumes assumés renforcent cette approche. Les 123 m2 d’espaces intérieurs sont entièrement personnalisables, tandis que la suite propriétaire de 12 m2 offre un lien direct avec la mer. Le cockpit de 25 m2, les vastes surfaces extérieures et les 160 m2 de trampolines avant composent une plateforme ouverte, lumineuse et fluide, pensée pour vivre la mer sans contrainte.

Haute couture navale
La construction d’ANAHITA fait appel à un réseau d’expertises françaises rarement rassemblées sur un même projet.
VPLP Design signe l’architecture navale et le dessin extérieur, CDK Technologies réalise la plateforme composite, Lorima conçoit le mât carbone, Mer Forte développe les appendices, GSea Design assure les calculs, MerConcept construit le roof, et Christophe Chedal Anglay imagine un intérieur sobre et sensible.
Un assemblage de talents qui, selon Ronan Guérin, cofondateur de Global Yacht Technology, justifie pleinement le choix du trimaran : « plus stable, plus puissant et plus sûr qu’un catamaran, mais aussi plus rapide, plus marin et mieux équilibré ».
Derrière Global Yacht Technology, trois profils complémentaires portent cette vision :
Ronan Guérin, spécialiste de la construction navale et ancien athlète de haut niveau ;
Ulysse Harin, expert en gestion de projets complexes dans les grands chantiers internationaux ;
Gwenaël Bardou, ingénieur issu de l’aéronautique, expert des composites.
Ensemble, ils inscrivent ce premier modèle dans une démarche d’innovation et de performance assumée.

Une nouvelle manière d’habiter la mer
ANAHITA a été pensé comme un espace de vie autant que comme une machine à naviguer. Les circulations ont été simplifiées, les volumes pensés pour la fluidité et l’ensemble bénéficie d’un système énergétique autonome qui renforce le silence à bord. L’objectif est clair : offrir la sensation d’un refuge ouvert sur la mer, où chaque mile devient une expérience.
Déjà vendu, première mise à l’eau en 2027
Le premier exemplaire est en construction en Bretagne et sa mise à l’eau est prévue pour 2027. Pour Global Yacht Technology, ce lancement au Metstrade est un signal : l’entreprise entend s’installer durablement dans le paysage du superyachting international. Et, à en croire les réactions suscitées par ANAHITA, ce premier pas pourrait bien marquer le début d’une nouvelle génération de grands trimarans de croisière.
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