Les coulisses de l'Impossible, 1er épisode : « Pourquoi Le Regulus a franchi les passes de Maumusson ? »

Culture nautique

Quel navigateur un peu curieux n’a pas été tenté, en regardant une carte des environs de La Rochelle, d’aller voir de plus près ce minuscule passage entre le sud d’Oléron et la presqu’île d’Arvert. Ce serait un sacré raccourci pour rallier les Minimes à La Gironde ! Et puis, à l’analyse fine, les détails topographiques rebutent : le chenal pour y parvenir est étroit et uniquement praticable à marée haute, un pont en travers de la route limite les ambitions à 15 mètres de tirant d’air, enfin il y a le redouté passage de Maumusson dont les guides avertissent : « …Il a fort mauvaise réputation. A juste raison, car la rencontre des courants de jusant qui dépassent 2.5 nœuds en vives eaux, avec la grosse houle d’ouest, peut lever une barre dangereuse et même impraticable » (9). Et pourtant… sous l’empire et à la demande expresse de Napoléon, un navire de guerre de haut bord a réussi l’impossible exploit : franchir Maumusson.

Quel navigateur un peu curieux n’a pas été tenté, en regardant une carte des environs de La Rochelle, d’aller voir de plus près ce minuscule passage entre le sud d’Oléron et la presqu’île d’Arvert. Ce serait un sacré raccourci pour rallier les Minimes à La Gironde ! Et puis, à l’analyse fine, les détails topographiques rebutent : le chenal pour y parvenir est étroit et uniquement praticable à marée haute, un pont en travers de la route limite les ambitions à 15 mètres de tirant d’air, enfin il y a le redouté passage de Maumusson dont les guides avertissent : « …Il a fort mauvaise réputation. A juste raison, car la rencontre des courants de jusant qui dépassent 2.5 nœuds en vives eaux, avec la grosse houle d’ouest, peut lever une barre dangereuse et même impraticable » (9). Et pourtant… sous l’empire et à la demande expresse de Napoléon, un navire de guerre de haut bord a réussi l’impossible exploit : franchir Maumusson.

Pour qui veut suivre ce film du passage du Regulus par le chenal de Maumusson on ne peut rien comprendre à cette extraordinaire prouesse si l’on omet de respecter cet ordre. Laissons-nous donc présenter les décors, les acteurs et la vedette :

Le Décor :

Il revient à Colbert du Terron en 1666 d’avoir fait surgir des marais Rochefort, pour établir l’arsenal atlantique du royaume de France. Cette situation géographique n’est pas sans rappeler les arsenaux anglais protégés des attaques ennemies par les îles et les estuaires. Ce site est la cause de la difficulté de l’entreprise à laquelle nous allons participer.

Sortant de l’arsenal par la Charente et après avoir mouillé sous Aix ou en rade des Basques, le vaisseau de guerre a trois possibilités pour gagner le large : au Nord passer dans le pertuis Breton entre Ile de Ré et le continent, passage étroit et relativement délicat ; passer par le pertuis d’Antioche entre Ré et Oléron, c’est la voie naturelle la plus sûre, celle du nord-ouest ; et enfin passer entre Oléron et le continent, par le Sud, c’est le passage le plus étroit, c’est Maumusson.

Il est semé d’embuches sur 13 milles de l’île d'Aix à St Trojan, avec par endroits des plus étroits que la Charente, des fonds proches du zéro des cartes, un haut fond « le banc Lamouroux » qui, partageant du nord au sud le coureau d’Oléron, en accélère le courant. Ces 13 milles sont longs, très longs. Il suffit pour s’en convaincre quand vous êtes au mouillage sur corps mort à l’île d’Aix sous la pointe Sainte Catherine de porter le regard vers le sud à marée basse : de la vase, de la vase, des étendues découvertes… Enfin,  après s’être faufilé jusqu’à l’estuaire de la Seudre, passé le dernier danger, le banc de « Trompe sot », on arrive en rade des Bris paré à affronter les derniers 3 milles du parcours : le pertuis de Maumusson de sinistre réputation. Pour sa barre qui se forme à l’entrée quand le vent lutte contre le puissant courant, ses remous, ses bancs de sables changeants, sa sonde proche du zéro en plein mitan du débouché, et il aura fallu auparavant entre la Rade des Bris et l’ultime obstacle éviter les hauts fonds, se contenter de la faible largeur du chenal, et composer avec le courant.

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Trajet du Regulus

On comprend donc qu’il Il suffit d’emprunter le Pertuis d’Antioche pour sortir de Rochefort, sauf que veille la Croisière Anglaise. Ah la Croisière Anglaise !!!

C’est le deuxième élément du décor depuis la rupture de la paix d’Amiens en 1803.

Composée d’un nombre variable de bateaux ennemis, cinq à dix en général, « elle outrage notre pavillon » comme l’écrit si joliment Louis Garneray dans ses mémoires (1). Telle corvette anglaise navigue entre Oléron et Aix sans pouvoir être inquiétée par nos défenses côtières, telle frégate arraisonne un convoi marchand qui sort de La Rochelle, et un ou deux vaisseaux de haut rang se tiennent à l’écart prêt à fondre sur un bâtiment d’un rang inférieur ou à battre en retraite en cas d’infériorité numérique. Le Fort Boyard n’est pas encore construit et la portée insuffisante des canons d’Oléron et d’Aix explique l’arrogance de la Royal Navy. Insaisissable, très mobile, cette flotte britannique obstrue Antioche et de fait bloque Rochefort.

Au sud, à Toulon, c’est la même chose, la croisière anglaise stationne à distance du cap Sicié en permanence et se ravitaille à Port Mahon sur l’île de Minorque si bien que les marins de sa très gracieuse majesté ont appelé cette permanente veille « Too long »(2) ! On retrouve dans le roman de Conrad « Le Frère de la Côte »(3) la même petite insolente corvette qui s’engage entre Porquerolles et Giens se riant de nos défenses !

La France n’est pas maître de ses eaux territoriales, le bulldog anglais contraint ses capacités de mouvement par sa supériorité numérique : de 1806 à 1811 la flotte impériale est passée de 40 à 60 vaisseaux, la flotte anglaise de 130 à 160 vaisseaux (4)…

Les Acteurs

Sa Majesté l’empereur Napoléon Bonaparte :

Les cuisants revers : Aboukir 1798, Trafalgar 1805, Aix 1809, n’ont pas eu raison de sa détermination à contester la supériorité anglaise, numérique et stratégique, sur les mers et sa volonté de rompre le blocus continental. Il ordonne en août 1811 (impossible n’est pas français !) de faire passer les vaisseaux par le pertuis de Maumusson pour subjuguer l’anglais (5). Cet acteur majeur est aussi, scénariste, metteur en scène …et producteur.

L’Amiral Denis Decrés et les préfets maritimes Lacrosse remplacé par Bonnefoux (en avril 1812)

Respectivement ministre de la marine et préfets maritimes de Rochefort sont tenus d’appliquer à leur niveau les ordres de Napoléon et d’en rendre compte.

Pierre Depoix :

C’est l’acteur principal, le héros, né à Chaillevette en 1767 il s’engage à 14 ans.

De 1782 à 1784 il embarque comme mousse sur l’Hermione de retour de sa triomphale campagne américaine. Novice, timonier, Maître, il est reçu pilote lamaneur du Chapus le 1er septembre 1804 et se bâti rapidement une réputation pour piloter dans Maumusson et le coureau (6).

Les seconds rôles :

Rivaud commandant la région militaire de Rochefort.

Le capitaine de Frégate Lévêque, puis le capitaine de vaisseau Fauveau commandants respectifs du Regulus pour l’expédition, rappelons que dès l’instant ou le pilote monte à bord il acquiert la responsabilité du navire, le commandant du vaisseau se chargeant de faire exécuter ses ordres, on comprend donc qu’ils se contenteront de seconds rôles.

René Primevère Lesson : chirurgien de troisième classe (voix off)

Antoine Bauchère. Pilote lamaneur à Royan (7)

Le Commandant Lucas :

Il faudra nous y faire, il ne figure pas à l’affiche même si son ombre plane sur l’un de ses vaisseau emblématique qu’il avait sauvé de la destruction en 1809. Lucas est à cette époque commandant du Nestor à Brest.

La Vedette :

C’est bien sur notre Regulus, vaisseau de 74 canons.

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Jacques-Noël Sané

Il est le chef d’œuvre d’un architecte naval particulièrement talentueux : le brestois Jacques-Noël Sané (1740-1830). Le prototype du 74 est lancé à Toulon en 1739, baptisé Le Terrible, il est né de la volonté de Maurepas (1701-1781), ministre de la marine de Louis XV, de doter les forces navales d’un navire de second rang rapide et puissant.  En 1743 son armement se réduit de 78 à 74 canons, et la construction, plus ou moins en série, est initiée. On peut donc considérer que le 74 est né cette année-là. Il sera copié par toutes les flottes européennes...

C’est un gascon, le chevalier de Borda (1733-1799) qui avec la complicité et l’imagination de Sané peut en 1783 lancer à Brest le premier né d’une longue série standardisée : Le Téméraire. La légende ne prétend-elle pas que le premier 74 de cette série, capturé par les marins d’outre-manche, après avoir été, comme c’était la coutume, visité et mesuré, est finalement retranscrit en plans par les ingénieurs anglais. Muni de ses rouleaux de papiers, le Lord Admiral se rendant à une réunion au siège de l’amirauté, les jette sur la table et déclare : « Messieurs nous avons cent ans de retard ! »

En quoi ce 74 de classe Téméraire conçu par l’exceptionnel Jacques-Noël Sané est révolutionnaire ? C’est une frégate avec la puissance de feu d’un vaisseau de haut rang. C'est-à-dire qu’il allie vitesse, manœuvrabilité et puissance : imparable ! Il faut lui reconnaître d’autres qualités : rapidité de mise en chantier et facilité de réparation que procure la construction standardisée qui, de plus, permet d’abaisser les coûts, imparable ! Il n’y aura pas moins de cent sept navires construits de 1783 à 1813 à Brest, Lorient, Rochefort et Toulon sur ce modèle du Téméraire, un bâtiment armé tous les cent jours, un record. Le Redoutable est lui aussi un enfant de Sané et un frère du Téméraire.

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Vaisseau de 74 par Nicolas Ozanne en 1764

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Le Regulus est lancé à Lorient en 1805. Son nom même peut prêter à interprétation.

Regulus est un trio d’étoile de la constellation du lion.

Regulus, c’est aussi un sénateur romain, Marcus Atilius Regulus (8), consul en -267, son destin est exemplaire pour les antiques : c’est le modèle de la virtus romaine. Vainqueur des carthaginois à l’occasion de l’une des plus grandes batailles navale au sud de la Sicile, puis vaincu et captif, il incarne le courage, le respect de la parole donnée, la tragédie de la destinée. Notre 74 illustre ses deux homonymes, se battant comme le roi des animaux et instrument du fatum.

Ses dimensions impressionnent :  56 mètres de longueur de coque, 14,90 mètres de bau, et 7,26 mètres de tirant d’eau en charge pour un déplacement de 5 620 tonnes. Ces mesures doivent être comparées au tirant d’eau d’une corvette de l’époque, environ 3,70 mètres, ou d’une frégate type Hermione qui cale 5,78 mètres.

Réparé à Rochefort après l’affaire des brûlots les dégâts ont été tels que le Regulus n’est plus jugé apte à reprendre la haute mer. C’est donc lui, le Regulus, qui est choisi pour l’impossible passage de Maumusson.

L’exposé du problème est limpide : comment faire passer un navire de 15 mètres de large et de plus de 7 mètres de tirant d’eau quand la hauteur d’eau est à peine supérieure, dans une passe étroite et dangereuse  et, qu’au débouché, vous attendent les bouches à feux ennemies? Impossible n’est pas français ?

….A SUIVRE

Bibliographie :

Le récit exhaustif du passage de Maumusson est paru pour la première fois sous la plume de Dominique Droin en 2004 dans le volume III de son « Histoire de Rochefort » Editions de la Prée 38, rue du Vinaigre, 17450 Saint Laurent de la Prée. C’est LA référence.

Pour Le « Bulletin N° 2 de la Société des Amis du Commandant Lucas » l’écrivain, Ami de la Société en  offrira une version adaptée en 2006.

1) Louis Garneray « Corsaire de la République » Phebus Paris 1984

2) Remi Monaque « Trafalgar »Taillandier Paris 2005

3) Joseph Conrad « Le frère de la côte » p195 Folio Gallimard 1928 pour la traduction française.

4) Maurice Dupont « L’amiral Decrés et Napoléon » p 275 Economica, Paris 1991

5) Dominique Droin « Bulletin N°2 de la Société des Amis du Commandant Lucas » 7-11, Fouras 2006

6) Pierre Depoix in Les pilotes du Chapus : http://bibibourcefranc.fr/wa_199.html.

7) Guy Binot : http://www.c-royan.com/ « Antoine Bauchère »

8) Regulus in http://bibdramatique.paris-sorbonne.fr/pradon_regulus/front-4

9) Alain Rondeau Pilote Côtier 4, 6éme édition Praxys Marine.Carrières /seine 1997

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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