Les plus beaux villages du littoral varois à visiter en automne
Entre colline et port : Bormes et Le Lavandou
Accroché sur les hauteurs, Bormes-les-Mimosas déploie un lacis de venelles fleuries, de passages voûtés et de placettes baignées d’une lumière dorée. À cette saison, les couleurs gagnent en intensité : ocres des façades, vert sombre des pins, éclats tardifs des bougainvilliers. En descendant vers la mer, on rejoint Le Lavandou, dont le port retrouve un visage plus intime. Les quais offrent une scène quotidienne simple, pêcheurs qui trient leurs caisses, bateaux qui repartent lentement, et le front de mer devient un lieu de promenade apaisé. Le duo formé par le vieux village et la vie du port permet de saisir toute la diversité du littoral varois en une même balade.
Le charme des pointus : Sanary-sur-Mer
Sanary brille particulièrement en automne. Le port, bordé de pointus colorés, devient presque un décor vivant où chaque barque raconte une histoire locale. Les terrasses accueillent surtout des habitués, les ruelles commerçantes se dévoilent sans encombre et le marché conserve une énergie chaleureuse. Derrière les façades pastel, une multitude de passages mène de la mer vers le cœur ancien, puis à nouveau vers les quais. Le village garde une vraie continuité entre port et centre, ce qui permet d’alterner facilement flânerie urbaine et vue sur la Méditerranée.
Vignes, mer et quais tranquilles : Bandol
Bandol est peut-être le village où l’on ressent le mieux l’alliance entre mer et collines viticoles. Les vendanges laissent flotter des parfums fruités dans les ruelles, et l’on rejoint rapidement le port, où l’activité se poursuit à un rythme adouci. Les quais offrent des points de vue splendides sur la baie, la lumière se reflète sur les façades claires, et les passages du centre ancien mènent presque toujours vers l’eau. On peut longer le port, puis s’échapper vers les hauteurs pour apercevoir l’île de Bendor depuis les sentiers qui dominent la ville.
Entre pierres blondes et mer nue : Ramatuelle
Ramatuelle se visite comme un village-musée vivant : ruelles en spirale, pierres blondes, passages étroits où les ombres s’étirent en automne. En contrebas, la baie de Pampelonne retrouve une beauté brute lorsque les installations de plage disparaissent. Les chemins qui relient le village à la côte permettent d’embrasser l’ensemble du paysage : vignes rougies par la saison, pinèdes basses et mer d’un bleu plus dense. Le port le plus proche reste celui de Saint-Tropez, mais Ramatuelle impose une véritable rupture atmosphérique, entre hauteur paisible et littoral dénudé.
Hyères côté mer : la ville haute et le port
Hyères combine l’élégance historique et la présence très active de la mer. Depuis la haute-ville, ses ruelles pavées, ses jardins exotiques et ses façades Belle Époque, on descend aisément vers le port Saint-Pierre, qui retrouve une animation discrète mais constante. Quelques voiliers en escale, les départs vers Porquerolles qui continuent dans une atmosphère adoucie, et le bruissement des palmiers composent un tableau typiquement varois. À cette période, les îles d’Or apparaissent avec une netteté impressionnante, presque comme une promesse d’échappée maritime.
Parcourir ces villages en automne permet de retrouver une Méditerranée fidèle à elle-même, où les ports respirent à nouveau, où les ruelles reprennent leurs voix habituelles et où la lumière souligne chaque détail de pierre et de mer.
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